World of Final Fantasy

Date de sortie : Octobre 2016

Date du test : Avril 2019

Langue : Français

Plateforme : PsVita

Genre : RPG

   Suivez les jumeaux Reynn et Lann qui débarquent dans un monde inconnu dans l’espoir d’y retrouver leurs souvenirs perdus. Dans cet univers digne d’un conte de fées, où les gens ont pour habitude de porter toutes sortes de choses sur leurs têtes ; ils rencontreront de nombreuses créatures ainsi que des personnages familiers de la série Final Fantasy. Ils retrouveront même la trace de leur passé… 

9/10

   Introduction :

   Ah, WOFF. En 2016, à l’époque de sa sortie, je me suis rué dessus. Un pokémon-like chibi dans l’univers de FF ? Whao, ça doit être génial !

   Puis j’ai lancé le jeu, tout excité. Et j’ai regardé l’intro… et j’ai suivi le prologue… et après deux éternités de souffrances, j’ai rage-quit le jeu. C’était sans doute la toute première fois de ma vie… Putain ce que c’était loooong et chiaaaant. Et ce premier combat. Merde, c’est Pokémon. C’est juste Pokémon, mais en tout nul.

   Et puis, en Avril 2019, après de longues nuits d’insomnie, j’avais besoin de trucs mignons. Alors j’ai retenté. Je me suis fait violence pour passer l’intro/prologue. Et… putain de merde ! Qu’est-ce que c’est bon ! Allez, on y va, histoire de faire un tour complet : 

   Graphismes :

   WOFF est un beau jeu. Même sur Vita, il nous balance à la tronche des environnements riches, variés, avec des plans magnifiques. Pété de cinématiques en images de synthèse ET de scènes « Mangas », le jeu est visuellement magnifique.

   Sans doute l’un des plus beaux de la console, à s’en demander même comment il parvient à tourner aussi bien sans jamais baisser en framerate !

   Bande son :

   La majorité des musiques sont celles des anciens FF, mais réarrangées. Si comme moi vous êtes fan de la série principale, vous ne pourrez vous empêcher de sourire ou de frissonner en entendant certains thèmes. Une belle réussite.

   Niveau doublage, la version Vita se tape le luxe de vous proposer des doublages Anglais ET Nippons… et quand on sait que TOUS les personnages (PNJ compris) sont doublés, c’est du beau boulot !

   Scénario :

   Alors… C’est là que le jeu a clairement perdu son point. Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que c’était les gars de KH qui ont bossé sur ce titre. Pourquoi ?

   Putain que c’est inutilement complexe ! Le jeu est bourré de scénario. De BEAUCOUP de  scénario… à tel point que les phases de gameplay sont bien moins nombreuses que les cinématiques et autres discussions.

   Ça part dans tous les sens, à grands coups d’amnésie, de domination, de guerre, de manipulation génétique, d’exploitation de la terre… En fait, WOFF est un jeu de fanboy. Vous allez y retrouver la majorité des personnages des anciens FF, et un soin particulier a été mis pour les intégrer de manière cohérente à cet univers bordélique. De fait… bah ça part dans tous les sens !

   Au bout d’un moment, on en oublie même presque le scénario principal et on se laisse porter par la kyrielle d’histoires annexes, toutes plus mignonnes et sympathiques que la précédente.

   Gameplay :

   L’intro m’avait rebuté à l’époque, et ce n’était pas pour rien. Le jeu est complexe. Inutilement complexe. Tellement complexe que la grande majorité des actions et des possibilités de gameplay peuvent être… automatisés. Du coup, on peine un peu à comprendre pourquoi ils ont tenté de faire quelque chose de si… bordélique ; alors qu’au final, tout est on ne peut plus simple.

   Les combats sont plaisants. De même que les captures, bien plus simples que dans un Pokémon par exemple (vous avez les « pokéball infinies, par exemple).

   En avançant dans l’histoire, on se rend compte que le système est aussi bien plus stratégique qu’il n’en a l’air de prime abord. Il vous faudra souvent choisir la formation et la « pyramide » adéquates au biome où vous vous trouvez, changer régulièrement vos créatures pour débloquer des compétences annexes et trouver des zones cachées… 

   En bref, le gameplay est totalement maîtrisé et vraiment jouissif. Prenant et immersif, il vous tiendra en haleine des dizaines, sinon des centaines d’heures, pour peu que vous en ayez l’envie et la patience.

   Conclusion :

   Ridicule au premier abord, WOFF semble être une sorte de spin-off-gloubiboulgiesque de l’ensemble des univers de FF. Et si on a l’impression au début de tomber sur une sorte de « Tales Of The World », soit un prétexte pour nous sortir un cross-over, on se rend rapidement compte que Square-Enix a véritablement tout donné sur sa licence. Le budget et les moyens humains mis en place semblent avoir été colossaux, immenses, dignes de leurs super-productions.

   En résulte un jeu vraiment prenant, agréable et grisant, qui se laisse suivre avec amour, passion et nostalgie.

   À réserver aux fans de dressage de monstres et aux fanboys de Final Fantasy, cependant ; tant la majorité des références ou des blagues sont clairement faites pour flatter les connaissances et l’ego des joueurs les plus assidus.

6/10

   J’avais tout d’abord abandonné ce rpg à cause de son prologue interminable. Après la critique dithyrambique de Farrel, j’ai décidé de m’y mettre. Donc, passé le prologue, le jeu devient mignon tout plein, avec des décors soignés.

   Vraiment, j’ai passé un excellent moment, jusqu’au… Réacteur Mako… À partir de là, j’ai commencé à me faire chier. J’ai insisté. Jusqu’au Château d’Exnovem. À force de cumuler combat sur combat, donjons interminables, je ne prenais même plus de plaisir à jouer. Ça m’a juste gavée. Donc stop, on arrête les frais.

   Les ost sont plutôt sympas. Lann et Reynn sont un bel hommage à Rin et Len Kagamine, les jumeaux qui sont source de toutes sortes de scénarios très… japonais… Hem, donc je les appelle Rin et Len. Je n’ai jamais pu me faire à leur nom, mon cerveau corrige automatiquement.

   Graphiquement, on dirait qu’ils sortent tous les deux de Kingdom Hearts. Genre carrément, surtout Len. Comment ça il s’appelle Lan ?

   Enfin, ça c’est sous leur forme Gigantus. Sinon ils sont en chibi, comme tous les habitants. Et j’avoue que l’invocation de Sephiroth est aussi classe qu’hilarante ! Sérieusement, le thème One Winged Angel en fond et lui en tout petit, la tête plus grosse que le corps, les joues rebondies… Comment casser un mythe ! XD

       Comme j’ai eu la version Maxima, j’ai pu profiter de tous les avantages du jeu. Tous les objets en 99 exemplaires et l’Invocation de Sephiroth et Balthier dès le début. Je crois que sans ce plus, je l’aurais abandonné bien avant… Parce qu’il n’est pas au point. Je m’explique : World of FF est une sorte de Pokémon. De Digimon plus exactement. Vous n’avez pas d’arme, vous capturez des myrages que vous allez entasser en pyramides pour combattre. Sauf que ces derniers doivent se faire rétrograder selon les sensibilités, avoir une bonne stabilité selon les éléments associés… Ce que c’est chiant et pas clair ! Ils n’ont pas d’élément à proprement parler, juste des résistances et faiblesses. Si vous n’avez pas le bon prisme, vous ne pouvez pas évoluer. Tama n’a jamais évolué dans ma partie. Ni Séraphie. Parce que faire une quinzaine de quêtes à la chaîne m’a agacée… Il y a des moments où j’allais voir la jeune fille sans nom et j’étais déçue de ne pas avoir de quêtes. Puis à la fin pouf, mitraillons les obligatoires avec les méchas et ajoutons celles qui permettent de faire évoluer vos compagnons de départ… D’habitude j’adore ces quêtes scénarisées, mais quand c’est tout d’un coup comme ça et qu’il y a déjà l’ennui depuis pas mal d’heures… Eh bien l’envie manque à l’appel.

       Les rpg ont souvent ce souci : un bon début, de bonnes idées, de l’imagination puis… vers le milieu-¾, encore plus de combats, de donjons chiants et un scénario qui part en cacahuète.

       Le pire, c’est que j’ai adoré ce jeu jusqu’au Réacteur Mako. Je m’étais dit « Bon, ils ont mis un passage bien chiant chronométré, mais après ce sera mieux. » Celui d’après : le Grand Pont Alexandre… Avec des Géants de Mythril qui popent toutes les secondes… J’ai insisté. Vraiment. Le Train Fantôme, une catastrophe… Puis c’est allé crescendo, au point que je suive distraitement, sans intérêt. Et c’est dommage parce que j’aimais bien.

       Je lui reproche de ne pas compter suffisamment d’Insignes de Sauveurs. Peut-être que les autres se débloquent après la fin ? Bon, c’est illogique. Je viens de vérifier, non il n’y a rien de plus… Juste Sora qui manque à l’appel. Putain, un World of Final Fantasy se doit de regrouper bien plus de persos… Elle est où Fran ? On l’emmerde ? Puis le design de Noctis existe depuis 2009/2010. Ils pouvaient l’inclure sans souci. Vincent Valentine, et tellement d’autres… Non, ils ont préféré mettre Eiko, la gamine horripilante que tout le monde déteste. Youpi…

      Certaines compétences sont obligatoires pour passer. Ainsi que le poids et la résistance à certains éléments. Il faut créer des pyramides qui respectent les consignes. Parfois c’est juste pour chercher un coffre, plus souvent pour attraper un Myrage rare. Et à certaines occasions c’est nécessaire pour passer, tout simplement.

 

       Tous les dialogues sont entièrement doublés. Même les pnj. Bon c’est dommage que l’on ne puisse pas tout visiter en ville, mais c’est quand même très joli.

 

       Mes Invocations : Balthier (dégâts d’eau multicible), Shelke (Soins) et Lightning (Dégâts neutres monocible). Pas besoin de plus, à la fin, j’utilisais presque exclusivement mes Sauveurs. Sans restriction puisque version Maxima, ta gueule c’est magique.

 

       Une déception certes, mais j’en garde un bon souvenir en repensant au contrôleur Pampa.

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