Top 2020
Quelles sont les découvertes qui nous ont marqués cette année ? Voici les 5 nominés, dans chaque catégorie !


1. Chihayafuru
Une première place amplement méritée pour une découverte inattendue. Chihayafuru m’a été présenté comme un shôjo, soit un animé romantique basé sur une histoire d’amour. Pas franchement fan du genre, mais déjà agréablement surpris par le passé, je me suis simplement dit « pourquoi pas », sans m’attendre à grand-chose…
Au final, Chihayafuru ressemble à un shôjo. Il sent comme un shôjo. Mais c’est un shônen… de sport. Eh ouais. Fondé sur le Karuta (un jeu de cartes inconnu en Occident), on va suivre les aventures – comme souvent – d’une jeune femme qui débute au plus bas, avant de combattre de plus en plus d’adversaires et d’équipes, tenter de souder la sienne, et de se surpasser. Moments épiques, blessures physiques et morales… tous les ingrédients sont là.
Mais le plus incroyable reste cependant qu’à aucun moment on ne s’ennuie. Sinon les 2-3 épisodes résumés, Chihayafuru réussit l’exploit d’enchaîner 3 saisons sans perdre haleine, sans moment creux. J’ai adoré chaque épisode, et attends la suite avec impatience. Plus qu’un top 1, c’est un conseil que je vous donne : allez le voir. À tout prix.
2. Kakushigoto
Il y a quelques années, mes plus grosses migraines m’ont été offertes par Sayonara Zetsubou Sensei (« Adieu, Professeur Désespoir » en français). Un animé bourré d’humour noir très bien senti et absolument génial.
C’était donc avec l’envie de rire et de retrouver cette atmosphère que j’ai regardé Kakushigoto. Au final, si la série est très drôle, elle insiste plus sur le côté touchant. En effet, on sent à chaque épisode que c’est une autobiographie de l’auteur, voire une catharsis pour expurger toutes les mauvaises expériences de son travail et de son quotidien.
On suit donc les aventures d’un Mangaka ayant honte de son job (puisqu’il dessine et publie une série qui n’est pas sans rappeler Hentai Kamen, à savoir « les baloches ballantes » (très classe) et cherchant à tout faire pour que jamais sa fille (qu’il élève seul depuis le décès de son épouse) ne découvre la vérité.
Un animé très drôle et touchant une fois de plus, qui m’a vraiment marqué.
3. Wonderland, le Royaume sans pluie
Une troisième place méritée pour un long-métrage de 2019, que j’ai découvert avec plaisir. Un véritable voyage qui n’est pas sans rappeler les anciennes productions Ghibli. Une histoire de quête initiatique dans un monde parallèle bourré de magie et de merveilles, et qui m’a happé du début à la fin.
Avec ses personnages hauts en couleur et son histoire passionnante, Wonderland me donne encore le sourire aujourd’hui.
4. Animal Crossing, (long-métrage)
Eh ouais. 2006. On va de plus en plus loin dans le passé dans ce top…
Mais je n’avais jamais vu le film tiré de la célèbre licence Animal Crossing. Et vous savez quoi ? Je ne pensais pas qu’il était possible d’adapter aussi bien une série de jeu sans scénario. Vraiment prenant et agréable, c’est un moment de douceur et d’innocence dans ce monde de brutes. Un petit plaisir coupable que je recommande à tous ceux qui voudraient simplement quelques instants de calme et de quiétude.
5. Bofuri
Vous aimez SAO, .Hack et Log Horizon ? Vous aimez rire ? Alors arrêtez tout ! Bofuri (très justement sous-titré : « je n’aime pas souffrir alors j’ai tout mis en défense ») est une sorte de parodie de ces animés basés sur la VR. Ici, on suit les aventures d’une nouvelle joueuse qui… décide de tout mettre en défense. Absolument. Tout. Elle devient rapidement une sorte de tank impossible à battre, et détruit de fait littéralement le jeu.
Excessivement drôle et bienveillant, vous allez passer un bon moment. C’est garanti.

1. Violet Evergarden : Éternité et souvenirs de la poupée automatique
Autant la série animée pêchait par son manque de cohérence scénaristique, autant ce film se focalise sur deux personnages uniquement ; ce qui permet d’étayer leur histoire, la rendre plus vivante. Une claque visuelle, se superbes OST, un excellent moment.
2. Chihayafuru
Ma chronique sur cet anime est plus longue et complète. Donc pour résumer : un sport méconnu qui vous tiendra en haleine. Vous n’en attendez sûrement rien, comme moi à l’époque. Une révélation !
3. Wonderland, le Royaume sans pluie
Un film onirique qui invite au voyage. Il a sa place parmi les bons films d’animation et mériterait d’être plus connu.
4. My Roomate is a Cat
Vous connaissez tous Chi’s Sweet Home. Cette fois, l’histoire s’axe tour à tour du point de vue du maître à celui de son chat. Un écrivain qui s’inspire de son amie à quatre pattes et apprend à se sociabiliser grâce à elle…
5. Bofuri
Les animes qui se déroulent dans un MMO se multiplient, écœurent beaucoup de jurés qui ont carrément banni ce genre à un certain moment car ils étaient soûlés ; mais pour le coup, Bofuri reste léger et déborde d’humour. La saison 2 est en préparation.


1. Ikigami, Préavis de mort
GROSSE ANNÉE. Non je déconne, on n’a rien vu. Ou presque. À part Ikigami… donc logiquement… une première place bien méritée.
Ikigami est l’adaptation live du manga éponyme. Plutôt cool, je dois l’avouer, le plot de base nous plonge dans une version dystopique du Japon où, pour réduire le taux de criminalité et forcer les gens à se surpasser, une loi a été votée. À leur majorité, certains jeunes vont… mourir. Ils sont tirés au sort, sans qu’à aucun moment leur valeur ou leurs actes n’entrent en ligne de compte. Qu’ils soient gosses de politiques ou paumés.
L’histoire suit un employé, un « Ikigami », chargé de remettre en main propre une lettre indiquant à ces personnes qu’elles vont mourir sous 24h. Poignant, touchant et sale, le drama parvient assez brillamment à mettre le doigt là où il faut pour faire mal. C’était donc plutôt cool, bien que certaines (grosses) questions demeurent sans réponses.

1. Ikigami, Préavis de mort
Seul film que j’ai retenu durant l’année, en même temps je regarde peu de Dramas et films asiatiques…


1. Brooklyn 99
Oui. Je ne connaissais pas Brooklyn 99. Oui, il y a actuellement 147 épisodes. Et oui, je l’ai vu 4 fois cette année. Dont 2 d’affilé. Oui, Brooklyn 99 est directement venu dans mon Top 2 de tous les temps, juste après Scrubbs.
Vous voulez vraiment que je vous en parle ? 147 épisodes. 4 fois. Une année. Rien à ajouter.
2. The Good Place
Encore une excellente surprise… que je n’ai cependant pas terminée. Très bonne série, bourrée de rebondissement et très, très, très drôle… mais qui s’épuise un peu à la troisième saison (sur 4, que je n’ai pas encore vu du coup). Pas grand chose à en dire, sinon de vous conseiller de ne surtout pas vous spoiler avant de la voir; au risque de gâcher tout le plaisir.
3. Dracula (2020)
En troisième place, voici la mini-série Dracula… de Gatiss et Moffat. Ouais…. rien que ça. Mais si, vous les connaissez. Le renouveau de Doctor Who, c’est eux. Sherlock, c’est encore eux. Et une fois encore, ils ont vraiment frapper super fort. Cette mini-série est grandiose. Je n’ai pas d’autres mot. Donc je ne vais rien spoiler du tout, et vous laisser le plaisir de la découvrir.
Est-ce que je la préfère à « The Good Place » ? Sans doute, oui. Alors pourquoi une troisième place ? Parce que c’est une mini-série de seulement 3 épisode, et que clairement les idées seraient là pour nous faire baver pendant des années. Donc petite sanction pour une petite déception.
4. ABC contre Poirot
Pour moi, il ne pouvait y avoir qu’un seul et unique Hercule Poirot. Et il s’appelle David Suchet (qui va fêter ses 75 ans cette année). C’était LE visage de Poirot, sa meilleure incarnation, le SEUL capable d’être Poirot. Et ça n’a pas changer… du moins pour 2 des 3 points cités.
Parce que bordel… John Malkovitch m’a convaincu. Il était une Poirot excellent, et j’ai vraiment apprécier regarder cette superbe série que je connais pourtant par coeur. On est ici clairement sur une réécriture du personnage, assez loin de l’interprétation de Suchet, mais qui fonctionne. Donc bravoJohn. Bravo. Mais David te surpassera toujours.
5. Humans
J’avais le choix pour la 5e place de ce top. Si j’ai choisis Humans, ce n’est certainement pas parce que c’est une excellente série, ni même qu’elle restera dans les anales. Non, elle a tout de la série B, sympa à regarder avec une bière, mais sans plus.
Mais si j’ai choisi de la citer ici, c’est simplement pour saluer la talent d’écriture. Humans est une dystopie ou les machines ressemblent aux humains, mais sont considérés comme des esclaves. Une poignée d’entre eux, doté de conscience, se révoltent et tentent de changer les choses…
Ouais, exactement comme dans Detroy : Become Humans. Eh oui mon petit David (Cage), t’es grillé. Ton scénario « original » est juste du gros plagiat des familles… pratiquement jusque dans le titre. Et ton jeu, c’est de la merde. Fumiste, va…
Breeeef, si vous avez « aimer » Detroy : Become Humans, regardez Humans. Si vous n’avez pas aimer cet étron, regardez Humans. Juste histoire de vous foutre de la gueule de ce connard arriviste.
Et dire que je déifiais ce type à l’époque de The Nomad Soul…

- Dash & Lily
J’ai rêvé sur cette série. Moins de temps morts que dans le livre paraît-il. Une suite sortira à coup sûr. LA romance de Noël par excellence !
- You – saison 2
Encore une adaptation de livre haha ! Et cette saison 2 est une vraie réussite. On retrouve Joe Goldberg avec grand plaisir ! Mais ce n’est pas lui le plus dérangé dans cette saison…
- Témoin indésirable
J’adore tellement les adaptations des enquêtes d’Agatha Christie ! Celle-ci est une véritable réussite !
- Dracula (2020)
Il tranche avec le mythe que l’on connaît pour nous conduire à notre époque. 3 épisodes vraiment intéressants, trop court à mon goût.
- Ratched
La merveilleuse Sarah Paulson incarne son rôle à la perfection. Des rebondissements, de l’audace, une belle découverte.


- John Wick, Trilogie
Ouais, bon. On va poser les bases. 1 : J’aime pas Keanu Reeves. Pour moi, cet acteur est un nul. 2. Je ne suis pas très films d’action. Le trip « pan pan boom boom », c’est vraiment pas ma came DU TOUT.
Et puis… j’ai vu le premier John Wick. Parce que je me faisais chier une nuit d’insomnie, tout en jouant (encore à Civilization 6). Et j’ai commencé à moins regarder ma Switch… avant de l’éteindre, et de relancer le film une seconde fois… puis d’enchaîner sur le second, et le troisième.
Dans les années 90, on pensait qu’il fallait un film (ou une série de films) pour faire un acteur. Stallone a eu Rocky et Rambo, Arnold a eu Conan et Terminator. Pour moi, Keanu avait eu Matrix et était pitoyable dans le rôle de Néo (et je le pense toujours).
Et là, en 2020, je découvre que non. Keanu est John Wick. Personne d’autre. Et toutes mes idées reçues ont été explosées à la masse. Cette trilogie est une pépite, aussi bien écrite que mise en scène, bourrée d’action et d’idées géniales. Tout y est grandiose et dantesque. Et… merde, j’ai envie de les revoir du coup. Allez, c’est parti pour un petit marathon, si vous voulez bien m’excuser…
- Le dernier pub avant la fin du monde
Y’a des réalisateurs, comme ça, qui sont capables de vous parler. Qui, quoi qu’ils fassent, tombent juste. Et c’est le cas d’Edgar Wright, qui est tout de même à l’origine de 4 de mes films préférés de tous les temps (sur 6 films réalisés, ça vous pose le bonhomme… Tout en sachant que les 2 derniers, je ne les ai simplement pas encore vu).
Bref, Le dernier pub avant la fin du monde nous retrace les aventures d’un groupe de gars qui se sont perdus de vue à la fin du lycée, et qui vont tenter de faire la tournée des bars de leur patelin de naissance.
Dit comme ça… je comprends que ça ne donne pas envie. Mais bordel que ce film est bon !
Comme toujours, Wright y va à 200% et les acteurs donnent tout ce qu’ils ont (Frost et Pegg sont toujours de la partie, et toujours aussi excellents). Un film à voir, comme le reste de la trilogie Cornetto.
- Hotfuzz
Eh ouais, j’aime les glaces. Encore un film de la trilogie Cornetto, d’Edgar Wright. Tout aussi bon que le précédent, je n’ai été capable de les départager qu’à cause d’une très légère préférence pour l’écriture du Dernier Pub. Mais c’est tout aussi excellent, drôle, culte… Bref, vous avez compris le message.
- Thor : Ragnarok
Alors cette année, je me suis remis au goût du jour sur les Marvels. Je m’étais arrêté… aux Gardiens de la galaxie 1. Donc y’a eu du taff pour faire un choix. Et non, y’aura ni Infinity Wars, ni Endgame dans le top. Pourquoi ? Oui, Infinity Wars est un putain de chef-d’œuvre… Mais il lui manque une chose qu’a Thor : Ragnarok : Taika Waititi. Ce type est, pour moi, presque aussi bon que Wright. Et il est fou. Ça ne se discute même pas.
En résulte un film un milliard de fois meilleur que toutes les autres itérations du Dieu du Tonnerre. Un coût de maître à tous les niveaux, qui ose prendre des risques et ne s’arrête jamais aux idées reçues. Drôle et bien écrit, je ne me suis pas ennuyé une seconde sur ce qui est, pour moi, simplement le meilleur film du MCU.
- Les Gardiens de la Galaxie 2
Oui, je sais… c’est moins bien qu’Infinity Wars. Oui, je sais… c’est moins bien que le 1er. Mais y’a Kurt Russel qui joue une putain de planète !
Voilà, c’est tout. Eh oui, ce Kamoulox justifie cette place.

- Mythica : La Genèse
Une pépite qui fera bien rire les rôlistes ! Petit budget mais réelle passion !
- Ça, Chapitre 1
Excellente adaptation, le second Chapitre est beaucoup moins bon, hélas.
- Horns
Quand une enquête mélange occultisme et désirs pervertis de l’être humain…
- Seven
Je suis en retard niveau films cultes. La fin se devine très vite, donc pas de surprise, mais bel exploit dans la narration.
- Forrest Gump
Je me demandais d’où venait la référence « Cours, Forrest ! » Maintenant je sais ! Un peu long, mais touchant.


- Nexomon Extinction
HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA.
Dans le cul, Pokémon. Même un studio indé chinois qui ne faisait que des jeux mobiles fait mieux. Et je ne veux pas dire « un peu mieux », hein. Ce jeu est une tuerie. Mais dans le cul quand même.
- Smash Bros Ultimate
Oui, c’est mon premier « vrai » Smash. J’avais vaguement joué à l’opus GC sans rien comprendre. Là, je m’y suis mis sérieusement. Et que c’est bon ! Jamais un jeu de « baston » ne m’avait autant pris aux tripes. Extrêmement technique et stratégique, il demande un investissement et une maîtrise de soi dantesque. Un must have.
- Zelda Breath of the Wild
Bah oui. Y’a vraiment besoin d’en parler ? Troisième place à cause d’une musique… inexistante. Et de certains doublages français.
- Hard West
Vous connaissez Creative Forge ? Mais si, les polonais à l’origine de House Flipper City ou encore de Builders Of Greece (merci Google)…
Bon j’arrête le troll. Hard West est un petit T-RPG se déroulant dans un Far-West fantastique. Jeu indé qui se ressent jusque dans ses tripes, c’est avant tout un putain de chef-d’œuvre du genre ! Sans déconner, tout y est bon ! Et pour info, c’est 3€ sur Switch. Même pas le prix d’un Big Mac, pour des heures de plaisir.
- Animal Crossing New Horizons
Fallait bien qu’il arrive à un moment. Jamais été fan de la série, mais là… je ne sais pas. Ce New Horizons me hype toujours, même presque 1 an après sa sortie. J’y reviens souvent, même quelques minutes, voir comment va mon île et mes habitants, crafter 2/3 trucs.
Pour moi, son succès n’est pas lié au confinement. Non, c’est plutôt parce que… bah, c’est un putain de bon jeu.

- Animal Crossing New Horizons
Presque 1 an plus tard, je continue d’y jouer régulièrement. Bon, jamais plus d’une demi-heure parce qu’il n’y a pas assez d’interactions possibles. Je pense qu’implanter des mini-jeux en multi amènerait plus de plaisir, comme des parties de billard avec les amis.
Il détend complètement, un must !
- Ace Attorney trilogy
Je n’avais fait que les premières enquêtes à l’époque, donc c’est une véritable découverte. Un réel plaisir ce mélange d’humour et de réflexion !
- Project Diva Megamix
Ça vous étonne ? Hahaha, Miku gardera toujours une place spéciale dans mon cœur. <3
- Tokyo Mirage Sessions #FE Encore
Tu prends Persona, t’ajoutes Fire Emblem, tu shakes avec des idoles, du mécha… et paf ! Ça donne L’Opéra de Lumière !!
- Trials of Mana
Je ne l’avais pas fait à l’époque donc une jolie découverte même si l’end-game est un donjon sans fin, dénué de scénario…


Dernier ouvrage signé Mishakal Yveldir, le premier tome de cette saga est une petite pépite. Le roman nous entraîne dans un train à destination d’une Académie de Magie, tout en suivant les aventures d’un nouveau professeur fort peu conventionnel.
Comme toujours avec l’auteure, on ne retrouve jamais les lieux communs des autres œuvres du genre. Tout nous surprend. Tout casse les codes avec ingéniosité, pour mieux briser nos certitudes et la lassitude inhérente parfois à ce genre de littérature. En un mot comme en cent, si vous voulez du classique passez votre chemin. Mais si vous êtes à la recherche d’un roman n’hésitant pas à créer ses propres codes, son propre univers, avec sa propre personnalité ; alors vous êtes au bon endroit et vous allez passer un excellent moment.
Tout nous surprend. Des événements (que je ne spoilerai pas) au caractère sombre qui se dégage de l’ensemble. Ici, ce n’est pas Poudlard. On est sur de la Dark Fantasy à destination d’un public plus adulte, plus mature ; sur fond d’enquête et de meurtres.
Concernant le héros, à savoir Jean-Boniface, j’ai été agréablement surpris par son parti pris assez unique et original. Ici, pas de « Black Panther » surpuissant brandissant les valeurs répulico-capitalistes d’une Glorieuse Amérique. Non. JB aime le zouk. JB aime prendre son temps. JB est cool. Totalement perdu dans cet univers dont il ne connaît rien, lui qui a toujours vécu dans un petit village isolé au milieu du désert ; sa découverte de ce monde étrange et de ses règles parfois absurdes est un délice. Perspicace et obtus, il n’hésite en effet jamais à remettre en doute le bien-fondé d’acquis qu’il estime stupides, voire totalement désuets. Excessivement bien écrit, ce personnage est un régal à suivre. Drôle, touchant et attachant ; il ne reste jamais sur ses acquis et « grandit » en même temps que ses élèves.
Gros point fort du livre : ses personnages, justement. Comme toujours avec Mishakal Yveldir ; même s’ils sont nombreux, ils sont amenés et présentés judicieusement. On n’a jamais l’impression d’être perdu, on ne quitte jamais sa lecture en se demandant « Attends, mais c’est qui lui, déjà ? » Chacun a ce petit « quelque chose » qui le rend unique, vivant ; et qui nous permet à nous, lecteurs, de les situer avec aisance. En découle une lecture plus fluide et, donc, plus plaisante.
Le lore (c’est-à-dire l’univers en lui–même) est impressionnant. On sent un travail énorme, que ce soit sur les différents pays, leur culture, leur politique, leur histoire. Rien n’est laissé au hasard, et page après page on s’attend à en apprendre un peu plus sur tout cet univers diablement riche.
Mais j’en arrive déjà à la fin de cette petite critique, et je me rends compte que je n’ai pas parlé de l’histoire. Une belle preuve que cet univers est si palpitant que, même après sa lecture, j’y repense encore. Le scénario, malgré son côté « enchanteur », est donc une enquête. Un choix original au cœur d’un monde magique qui, d’ordinaire, va plus prendre le parti de l’aventure pure et dure. Et… c’est excellent, comme le reste. Que ce soit le déroulé des événements, qui mène inéluctablement notre héros à rencontrer des personnages originaux et uniques, jusqu’à sa finalité.
Premier livre d’une saga oblige, ne vous attendez pas à avoir toutes les réponses. Cependant, je n’ai pas eu le sentiment de « rester sur ma faim » une fois l’ouvrage terminé. Tout au contraire, j’en garde un agréable souvenir et le relirai avec plaisir avant la sortie du second tome. Non pas pour me rappeler de tous les événements, mais simplement par plaisir.
Un livre à lire avec plaisir, donc.
- Fleurs Captives – Virginia C. Andrews
Alors c’est l’histoire de quatre gosses enfermés dans un grenier et…
Bon. Euh… c’est sombre, triste et un peu glauque. Je n’ai lu que le premier pour l’instant, et je dois avouer que je n’en suis pas ressorti indemne. Malgré quelques fulgurances, le roman prend son temps. Sans doute parfois beaucoup trop, tant il ne s’y passe – au final – pas grand-chose par rapport au pavé qu’on nous livre.
Il aurait peut-être mérité d’être quelque peu écourté. Mais ça reste une très bonne lecture.

- The Dead House – Dawn Kurtagich
Rédiger la section de ce Top fut pour moi très compliqué. J’avais 15 coups de cœur 2020, j’ai dû départager, retenir ce qui m’a le plus marquée, émue, impactée… Bref, les éditions du Chat Noir ont sorti une excellente traduction de ce roman. Je le souligne car j’ai essayé de lire Ce qui hante les bois par la suite, la traduction étant toute pourrie, j’ai dû l’abandonner… Ce qui me fait insister sur ce point : la traduction fait tout. Quand on dit qu’on apprécie ou non un auteur étranger, en réalité, on parle de la traduction de son livre, la preuve en est avec mon anecdote. Si j’avais commencé par Ce qui hante les bois, je me serais dit « Je déteste, je ne vais pas essayer de lire un autre roman de cette auteure. » Alors que The Dead House est excellentissime ! Imaginez le nombre de livres à côté desquels on passe, parce que la traduction est mauvaise !
Hem, donc oui, ma chronique sur ce merveilleux roman est bien plus complète. Il m’a happée, marquée, m’a emmenée dans le cerveau d’une TDI ébranlée. Un bon voyage avec une pincée d’occultisme.
- Fleurs Captives – Virginia C. Andrews
Cette saga est écœurante mais tellement vivante, plausible et bien écrite… Bémol sur les accords foireux dans la traduction. Je crois qu’il faut commencer par le tome 5 qui se déroule du point de vue d’Olivia dans sa jeunesse, avant qu’elle ne devienne l’horrible grand-mère qui séquestre 4 enfants dans son grenier…
C’est infiniment triste, à lire à côté d’autre chose pour atténuer la déprime. Toutefois, ça reste un classique du drame familial, trop peu connu en France. Je dispose du collector, sorti à peu d’exemplaires chez France Loisirs en 2018, qu’une gentille dame m’a vendu.
- 1984 – George Orwell
J’essaie d’améliorer ma culture. Pendant longtemps, j’ai entendu parler de ce livre qui a profondément marqué puis inspiré l’humanité dans le mauvais sens du terme…
C’est un livre à lire si vous êtes dans une phase positive, car il va vous rendre amer. Vous constaterez que toutes les restrictions actuelles, la culture de plus en plus grignotée, muselée pour abêtir le peuple ; est une réalité…
Autrefois œuvre de fiction, elle s’intègre dans notre présent en y déposant une empreinte sordide qui grossit, de décennie en décennie…
- Un beau jour pour mourir – Eléanor Roussel
Auto-édition fort sympathique qui m’a fait voyager, réfléchir, sourire… Une auteure à découvrir !
- Je voulais juste vivre – Yeonmi Park
Véritable cri du cœur, cette autobiographie révèle les atrocités qu’a vécu une Nord-Coréenne qui est parvenue à s’enfuir. Je crois que tout le monde devrait le lire pour se faire une idée de la gravité de la situation…
Mention spéciale : Terremer l’intégrale de notre regrettée Ursula Le Guin ; Délicieuse de Marie Neuser et Les Murmures d’Ys de B.B. Hara.


Rien !
En même temps, je sais pas lire.

- Umineko no Naku Koro ni Chiru – Épisode 5 : End of the Golden Witch
J’étais tellement frustrée à l’époque de ne pas connaître la fin d’Umineko ! Eh bien, des fans traduisent bénévolement les différents arcs depuis 5 ans maintenant. Bon, l’Arc 6 traîne en longueur hélas… Un an pour traduire un chapitre, c’est un peu long…
Oui, je suis frustrée car l’Arc 5 est complet, que c’est la suite de l’anime. J’avoue avoir tout lu l’été dernier. Seulement, la suite n’est pas dispo en vf et mon niveau d’anglais est… merdique…
Si vous ne connaissez pas Ryukishi07, foncez découvrir ses créations, cet homme est génial ! Bien, donc, comme pour Higurashi, 4 Arcs Questions et 4 Arcs Réponses. Chiru se apporte les réponses. On introduit 2 personnages sur l’échiquier cette fois. Erika, la détective, et l’enfant de Natsuki. Battler se fera un devoir de contrecarrer les vérités bleues avec sa propre théorie… Puisque les vérités rouges sont absolues. Ce qui donne un résultat inattendu, plausible et crée de fait son alter ego.
Umineko est mon 2ème manga préféré, et pourtant, détrôner The Ancient Magus Bride n’est pas une mince affaire ! Cette enquête (l’œuvre entière) a réussi à me surprendre, m’inspirer La Famiglia Tarentula. Une merveille ! <3
- Natsu no Zenjitsu, volumes 1 à 5 – Motoi Yoshida
Une romance d’été douce-amère. Joli coup de crayon, l’art et les tournesols caressent des amants, tandis que le temps passe et les éloigne l’un de l’autre…
- Yoake no Vampire
Une adaptation assez fidèle d’Entretien avec un vampire. Les visages masculins sont trop semblables, mais les planches sont bien découpées, la narration se focalise sur les points clés.
- LLLL
Petit manga sympathique dans lequel les gens allument des lanternes ensorcelées pour éloigner une entité qui s’empare de leur âme.
- Mokke – Takatoshi Kumakura
Il y a beaucoup d’idées, énormément d’informations, mais trop de longueurs… C’est le bémol. Car niveau folklore, on est servi, avec moult détails, dates historiques, traditions, découvertes… Vraiment, c’est super, sauf donc ces fameuses lenteurs… La redondance de la possession dans chaque tome aussi.