Ah, « The Man in the High Castle »… J’aurais voulu t’aimer, vraiment. Je suis fan de K. Dick. J’adore son œuvre, ses dystopies, ses fins toujours surprenantes…
Alors quand j’ai découvert une série adaptée de son œuvre, j’ai tout fait pour l’apprécier. J’ai voulu. J’ai essayé… sans réellement y parvenir.
Pourquoi ? C’est assez difficile à expliquer. Sur le papier, la série a tout pour plaire : des Nazis dans un monde dystopique où ils ont gagné la guerre, des rebelles, une ambiance très « années 50 », une très belle esthétique, et de bons acteurs.
Alors, qu’est-ce qui cloche avec cette série ? Eh bien… c’est du K. Dick. Et K. Dick, c’est lent. Enfin je veux dire : Leeeeeeeeeeeeeeent.
Et cette histoire, si elle était originale au moment de sa sortie en livre, l’est beaucoup moins de nos jours. Ce propos a déjà été traité des tas de fois, sur divers supports, et avec bien plus de maîtrise. Je veux dire, il suffit de jouer aux Wolfenstein de Bethesda. C’est pareil, mais bien plus… vivant.
Clairement, l’œuvre de K. Dick est difficile à adapter à l’écran… à moins de prendre de sacré libertés. Ce qui a été fait par le passé, et avec succès : Blade Runner, Total Recall, Minority Report. Autant d’exemples qui nous prouvent qu’on peut faire quelque chose de bon avec les matériaux de base… si tant est qu’on arrive à l’adapter.
Mais cette série n’y parvient pas. Elle reste tout le temps trop lente, pas assez impactante ; et de facto… relativement ratée, malgré ses nombreuses qualités.
Dommage. C’était bien essayé.