The Lion’s Song est un jeu d’aventure narratif. Il se déroule au début du 20ème siècle et met en scène des artistes et scientifiques autrichiens. Chaque épisode explore les difficultés personnelles d’un personnage dans sa recherche de créativité et d’inspiration.
Chaque épisode de The Lion’s Song suit un personnage différent. Tous sont dotés d’un esprit exceptionnel, et le jeu raconte leurs luttes internes en matière de créativité, de rapports humains et d’inspiration. Les choix du joueur dans The Lion’s Song ont un impact direct sur l’intrigue de tous les épisodes suivants et déterminent si, au bout du compte, les protagonistes parviendront ou non à atteindre leur but.
0/10
(Pas encore fait).
Introduction :
Graphismes :
Bande-son :
Scénario :
Gameplay :
Conclusion :
10/10
Les jeux indépendants sont devenus LA valeur sûre du monde des jeux-vidéo. Je suis très curieuse dans le domaine artistique, pas seulement au rayon livres. Loin des triples A rendus dans les délais convenus, une véritable course contre la montre pour manger afin de survivre ; cet art-là est profond, personne ne se presse.
Tout chef-d’œuvre se doit d’être accompli avec passion, sans se dépêcher. C’est le cas de The Lion’s Song.
Je vais commencer par parler des musiques, absolument sublimes, elles rehaussent le texte, lui donnent une magnitude, du sens, une profondeur… Mon épisode préféré reste le 1, avec Wilma.
Si vous ne l’aviez pas encore compris, The Lion’s Song est un jeu narratif, mais tellement différent de ce que propose Dontnod… Tout est en pixel art. C’est magnifique, dans des teintes sépia surannées. Tout est parfaitement maîtrisé, construit…
Chaque histoire se centre sur un personnage qui a marqué l’histoire. La première met en scène une interprétation de Wilma Neruda, une célèbre violoniste. La seconde, Franz Marc un peintre visionnaire et enfin la dernière, Emma Lehmer, une brillante mathématicienne. Les 3 histoires nous les font découvrir avec un nom de famille différent, mais un message à passer qui reste très fort. Gustav Klimt a réellement existé également, Freud, Wittgenstein ; je me demande donc jusqu’où va cet hommage, combien d’illustres personnages sont implantés en réalité ? Car je ne les connais pas tous, forcément.
Plus qu’un jeu, The Lion’s Song est une invitation à « vivre » un moment dans l’Autriche du XIXème, c’est captivant, délicieux, et on se demande forcément si chaque choix est judicieux. Existe-t-il une bonne fin ? Je crois que toutes le sont à leur manière. Et ces multitudes de directions le rendent immersif.
Le 4ème épisode est une conclusion qui relie les protagonistes entre eux. Un très bel hommage à l’histoire, à la guerre qu’il ne faut pas oublier, à l’art sous toutes ses formes, peu importe sa place, son genre, sa fortune…
Jeu que j’ai pris sur Switch à petit prix, il vaut le détour, que vous soyez ou non artiste. Je dirais même que si vous ne connaissez rien aux thèmes évoqués, vous discernerez certaines subtilités.
Je conserve une saveur très délicate de cette découverte que je vous recommande chaudement.