Auteure : Laetitia Arnould

Date de publication : 27 Février 2017

Date de lecture : Janvier 2019

Genre/Thème : Conte, Fantsy

Nombre de pages : 244

   Orphelines d’un passé dont elles n’ont aucun souvenir, Sirona et sa jeune sœur Eloane sont aussi différentes qu’inséparables.

   Quand leur tutrice, Iphigénie Whitecombe, fiance l’aînée à un inconnu, leur avenir sombre dans l’incertitude… Pour échapper au mariage qui l’effraie et à la colère dévastatrice de Mme Whitecombe, Sirona prend la fuite.

   Au cœur d’une forêt obscure et de sa propre tourmente, elle se fait toutefois une promesse : celle de revenir chercher sa sœur.

   Quitte à affronter l’ours qui rôde dans son sillage.

   Quitte à suivre les ronces blanches et les roses rouges.

   Quitte à croire en la magie.

   Mais c’est sans compter sur l’énigmatique pianiste qui tisse une toile de mélodies enivrantes, dans son château où la nuit est synonyme de toujours…

Pas de note
0/10

   Pas lu.

4/10

       Les livres, c’est comme du chocolat parfois. On a un très bel emballage, les ingrédients font envie, alors on prend, on le met en bouche et… passé l’enrobage, c’est quelconque, pire même : fade…

      C’est le cas de ce livre. Un début prometteur, de belles envolées littéraires, malgré des fautes d’orthographe à répétition et des maladresses, par exemple « Et Blanche ne pouvait pas, et ne voulait pas faire qu’une pareille chose se produise. » Je lui ai pardonné pour sa poésie « Le soleil n’était plus qu’un pâle disque mangé par un voile de nuages persistants. »

      On a un Prologue heureusement assez court. Une entrée en matière avec un mariage forcé dans un château tordu. J’ai aimé les oiseaux morts jonchant le sol, les gargouilles qui souffrent à chaque fois que la herse est levée. Et tout ça est éclipsé par… de la platitude. Je n’ai pas d’autre mot. Et ça m’agace parce qu’on sent le talent dans la plume et que le scénario ne sait pas où il va pour un final abracadabrantesque. Parce que bon, Emmanuel n’est pas vraiment méchant, même s’il l’a été pendant tout le récit, c’est sa mère qui le manipulait. L’ours est son cousin. Et cette histoire de pouvoir qui revenait au père de Sirona était si peu convaincante que j’ai eu l’impression que les chapitres devaient de conclure à l’aide de bouts de ficelle…

      Un réel gâchis pour une couverture si belle, une promesse non tenue.

Extraits

   Les yeux sont le miroir de l’âme. On le disait jadis, on le dit aujourd’hui, et on le dira encore demain. Ces quelques mots peuvent sembler n’être rien de plus qu’une banalité, un vieux dicton auquel on ne prête que peu d’attention. Pourtant, ils ont un sens certain, et trop nombreux sont ceux qui l’oublient.

   Car les yeux ne peuvent pas mentir…

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