Professeur Layton et la Boîte de Pandore

Professeur Layton et la Boîte de Pandore
Date de sortie : 25 Septembre 2009
Date du test : Mai 2019
Langue : Français
Plateforme : DS
Genre : Énigmes, Enquête

Andrew Schrader, le mentor du professeur Layton, tombe inanimé en ouvrant un mystérieux coffret.
Son ancien élève a une piste qui le conduit au Molentary Express. Ce train desservirait un village hanté par un vampire…


Introduction :
Faire la chronique d’un jeu vieux de 10 ans, sorti sur la première DS, est assez ardu. Il faut bien avouer que le monde a changé et, depuis sa sortie, de nombreuses suites ont vu le jour. Des jeux apportant de grandes modifications en termes de gameplay, d’histoire, de narration, de graphismes… bref, en tout.
Mais là, on parle de Layton. Et s’il faut bien avouer quelque chose, c’est que Level-5 fait indubitablement partie de ces entreprises capables de faire des jeux indémodables. Et ça tombe bien, La Boîte de Pandore fait partie de ceux-là.
Note : je vais tenter de faire totalement abstraction des opus de la série sortis a posteriori, pour vous offrir la chronique la plus objective possible. Mais ça va pas être facile.
Graphismes :
À une époque où on pouvait découvrir le début de la trilogie Arkham ou le premier Dragon Age, Level-5 nous surprenait avec une suite de son magnifique Professeur Layton et l’Étrange Village.
On est ici en terrain connu : le moteur est le même, idem pour le coup de crayon. Côté dessins des protagonistes, rien de neuf à l’horizon, sinon la kyrielle de nouvelles têtes, toutes plus bigarrées les unes que les autres.
Mais là où ce second opus surprend, c’est en nous offrant une véritable évolution. Les décors changent, passant d’un train à une ville magnifique. Les fonds sont plus léchés, mieux finis et, surtout, mieux mis en valeur.
On reste donc en terrain connu, mais en améliorant grandement les idées développées. Et ça, c’est cool.
Bande-son :
Si les musiques du premier Layton étaient bonnes, apportant entre autres le légendaire thème de la série ; il faut bien avouer que pour ce second opus, c’est un sans-faute. Sérieusement. Les osts sont excellentes, et nous avons désormais droit à un doublage FRANÇAIS ! Et quel doublage, mes amis ! L’arrivée de Martial Le Minoux (qui signe donc la même année les doublages de Layton et de l’Homme Mystère. Chapeau l’artiste.) apporte une immersion et une personnalité unique à notre archéologue favori.
Un choix de casting juste parfait, sans aucune fausse note.
Scénario :
Bien plus abouti que son aîné, ce Layton 2 prolonge l’histoire précédente tout en se permettant quelques fulgurances scénaristiques. Je ne spoilerai rien, mais la finalité est vraiment forte, tout autant qu’étrange… vraiment Layton ? Tu aimes verser du thé sur des cailloux ?
Gameplay :
Ici, peu de réelles nouveautés… pour ne pas dire aucune. Le système de jeu est strictement le même, sinon l’ajout du hamster obèse.
Oui, c’était marrant… mais il faut bien avouer qu’on aurait aimé plus. De nouvelles idées. Un changement de gameplay…
Les énigmes sont toujours au cœur du système, souvent sympathiques, parfois lourdes. De nouveau, j’essaie de ne pas juger au regard de ce qui a été fait après, mais il faut avouer qu’il n’y a aucune réelle nouveauté, sinon dans le type d’énigmes.
Le pire étant que celles qui m’ont indubitablement le plus marqué étaient uniquement disponibles en téléchargement. Et c’est là le SEUL point négatif que je trouve à l’opus, c’est vous dire…
Conclusion :
Vous l’aurez compris : j’ai adoré cet opus. Mon seul problème vient de la redite des énigmes, qu’on bouffe en boucle sur des dizaines d’itérations. Point négatif s’il en est, puisqu’il constitue la majeure partie du jeu. Au bout d’un moment, on en vient même à simplement vouloir les passer pour découvrir toute la profondeur du scénario.
Un gros succès, mais en demi-teinte malgré tout. Sans doute le meilleur opus de toute la saga en termes de narration et d’histoire.


La toute première fois que j’ai joué à Layton, j’ai commencé par le deuxième opus, et c’était dans un train qui roulait de nuit ! J’ai tout de suite adoré, je suis tombée amoureuse de la licence.
La Boîte de Pandore est mon opus préféré après VS Attorney. Il a une ambiance vraiment unique. Bon, j’adore les trains, mais je suis surtout tombée sous le charme de Folsense. <3 Mais je vais y revenir. Le train justement, ça m’a fait penser à l’Orient Express avec ce cher Poirot. Je parle de David Suchet, pas du film pourri qui est sorti récemment…
Hem, je m’égare ! Quand on switche d’un écran à l’autre, il y a le bruit des portes coulissantes, j’ai aimé. Le cuisinier vous confie son hamster que j’ai nommé Sleipnir (le cheval d’Odin). Il est monté level max en perte de poids bien avant que je réunisse tous les objets de son parcours. Faisable quand il court en sens inverse en touchant un cube blanc il me semble.
Dropstone ne m’a pas spécialement emballée.
Donc je vais passer à Folsense ! La ville est magnifique, avec une atmosphère éculée et colorée à la fois, légèrement inquiétante. Infuser du thé pour les habitants m’a réjouie ! (Au fait, j’ai 27 thés différents dans mes étagères présentement ! Sans compter les tisanes !)
Chaque plan m’a transportée, j’ai aimé aussi les différences à trouver pour découvrir une énigme cachée, même si j’aurais aimé que les deux images soient identiques (l’une des deux est un peu coupée, ce qui biaise la visualisation).
L’histoire d’amour tragique, couplée à cette atmosphère, apporte une touche mélancolique. Attention je vais spoiler, donc ne lisez pas si vous ne l’avez pas fait.
SPOIL
On apprend à la fin que c’est le gaz de la mine qui leur a donné des hallucinations. Donc si je résume bien : Luke, Hershel et Don Paolo ont vu la même ville et discuté avec des chimères… Et, bien sûr, ils l’ont imaginée tous les trois de la même manière. C’est cocasse. Je ne me prononcerai pas pour Katia, mais je dirais qu’elle voit son grand-père tel qu’il est dès le départ. Ce n’est que ma théorie.
Euh… Hershel, tu as mis quoi dans ton thé ? Tu te rends compte que tu as inventé des personnages dans une ville fantôme ? Ça ne t’inquiète pas ? Moi oui… Toute énigme a une solution, même quand c’est toi qui t’amuses à les créer en faisant parfois croire que tu sèches, en admettant que ce sont des hallucinations… Tout va bien !
Fin du spoil
Quand on se trompe de thé à donner aux habitants, il faut patienter avant de leur en reproposer. Ils sont tatillons.
C’est le premier opus que Martial double, yes ! *pom-pom girl* Sa voix est juste parfaite, il incarne à merveille son personnage. Beaucoup de gens ne jurent que par Arthur Pestel, mais même si j’adore la voix d’Edward Elric, Martial Le Minoux touche ma corde sensible par sa sensualité grave et élégante.
La Boîte de Pandore est un voyage mystérieux, riche en rebondissements. Mon deuxième Layton préféré comme je l’ai noté plus haut. À faire absolument !