Parasite

Date de sortie : 30 Mai 2019

Date de visionnage : Août 2019

Langue : Vostfr

Genre : Drame, Critique sociétale

   Toute la famille de Gi Taek est au chômage. Elle s’intéresse particulièrement au train de vie de la richissime famille Park. Mais un incident se produit et les deux familles se retrouvent mêlées, sans le savoir, à une bien étrange histoire…
9/10

   Primé au Festival de Cannes, ce n’est clairement pas un gage de qualité. Loin s’en faut.

   À dire vrai, je suis même plutôt du genre à ne PAS vouloir voir les films primés (hein, « Tom à la Ferme » ?)

   Bref… Parasite avait tout de même l’avantage d’être un film coréen. Aaaah. Mais de Bonh Hoon-ho. Ah…

   Oui, j’ai une relation… singulière avec ce réalisateur. Si j’ai adoré « Memories of Murder », j’ai détesté les productions comme « The Host » ou encore « Okja ».

   En gros… un ratio de 2/3 de films que je déteste viscéralement contre 1 que j’adore. Ça ne fait pas lourd.

   Mais comme nous sommes cruellement en manque de films asiatiques, je me suis dit « pourquoi pas ? »

   Et… la conclusion est somme toute assez étrange. Je vais essayer de résumer ma pensée, même si ça risque d’être assez complexe.

   Hum… LE MARKETING, C’EST DE LA MERDE !!!

   Clairement, Parasite a été VENDU comme un film fantastique, pour ne pas dire un film d’horreur. Avec un tel nom, une telle bande-annonce et un sous-titre putaclic ; on se doutait qu’il s’agissait d’une sorte de huis clos avec un monstre parasitant ses hôtes, un peu à la « The Thing »… et bah non. Pas du tout. Mais alors… pas du tout.

   Parasite est à prendre dans son sens figuré. Soit des gens qui vivent aux dépends des autres. C’est… très métaphorique (et oui, si vous avez vu le film, vous avez souri. Ne vous cachez pas, je le sais).

   Une fois ce côté déception passé (parce que oui, on attend jusqu’à la toute fin de savoir « qui est le monstre ») ; on revoit le film avec un regard très différent. Et là… c’est la claque.

   Parasite est un excellent film, sans aller jusqu’au chef-d’œuvre, qui traite tant à la fois de tout ce qui ne va pas dans notre société, que des stratagèmes que les gens sont capables de développer pour s’en sortir… quitte à en arriver au pire.

   Drôle, touchant, triste… Parasite ne m’a clairement pas laissé indifférent. À aucun moment.

   Le sous-texte est ultra-présent (jusque dans le « c’est tellement métaphorique » qui renvoie, évidemment, au titre du film lui-même, brisant allègrement le 4e mur quand on y prête attention) et toujours amené avec intelligence.

   En bref, un film à voir.

10/10

       Je m’attendais à un film d’horreur, les Coréens sont les maîtres incontestés du genre et l’affiche pouvait le laisser supposer. Eh bien non ! Nous suivons une famille infortunée qui trouve une combine pour sortir de la misère. Tous, les uns après les autres, vont proposer leurs services à une famille de richards.

      Au début, je me demandais « Pourquoi Parasite sans s ? » Puis, le scénario nous livre la vérité beaucoup plus tard. Et rebondit avec une finalité qui place le père dans une position similaire.

      C’est un drame, une réflexion sociétale, l’argent corrompt tout un chacun. Ici, il le souligne lors de la fête, à la toute fin. Lorsqu’il y a des morts, les riches ne pensent qu’à leur petite personne.

      Les ost collent parfaitement. Franchement, on ne voit pas le temps filer, il est excellent, tout simplement. Les acteurs sont investis dans leur rôle, le scénario est addictif, il n’y a rien à jeter. Il est vivant, sans doute le number 1 de la catégorie Dramas et Films asiatiques de l’année.

Fermer le menu