La couverture m’a interpellée. Le résumé m’a laissé penser que je trouverais là une bd peu commune, à l’érotisme inventif. Alors certes, c’est original… mais passé les 30, 40 premières pages, tout devient prétexte à la baise sans que le scénario conserve sa cohérence.
Je vais souligner le point qui m’a vraiment gênée : l’auteur ne connaît visiblement pas le corps féminin : la barbare urine par le vagin. J’ai bugué en voyant ça. Donc, pour les néophytes : les femmes urinent par le méat qui se situe près du clitoris. Oui, je vous assure que ça sort du texte quand on voit ça…
Hormis ce gros point, les dessins sont très jolis… du moins les femmes. Les hommes sont dégueulasses. À croire que monsieur n’a pas pensé que des filles liraient son œuvre. Eh bien si, j’ai décidé de sortir de ma zone de confort. Je ne lis jamais d’érotique, donc bon…
Je relève une passion évidente pour le crade. Énormément de scènes où les femmes font des fellations après avoir été sodomisées.
Je ne retiens qu’une histoire qui m’a vraiment plu : celle de l’inquisitrice avec la succube. C’était très sensuel (en omettant le langage cru, évidemment), surtout l’idée des deux queues, capables de satisfaire ces dames en même temps. Au Japon, on appelle ça le futanari, ça a beaucoup de succès car l’incarnation des deux genres émoustille l’imagination. Là, en l’occurrence, la succube avait deux espèces de tentacules qui sortaient de son coccyx, un hommage au Japon évident.
J’ai lu quelques hentais par le passé, mais jamais de bd éros. Ce fut donc une découverte sympathique dans la globalité.