Maquia : When the Promised Flower Blooms

Date de sortie : 24 Février 2018

Date de visionnage : Mars 2019

Langue : VOSTFR

Genre : Fantasy, Drame

   Maquia est une Iorph, une créature à la longévité prodigieuse. Ils vivent en autharcie, passant leur existence à tisser l’Hibiol, la trame de la vie. Dame Racine met en garde Maquia « Tu ne dois jamais aimer personne, sinon tu seras encore plus seule. »
 
    Une nuit,  une armée envahit leur cité, bien décidée à découvrir le secret de leur immortalité. Elle emporte les femmes et décime les Iorphs qui résistent. Parmi les captives, Leilian, une des amies de Maquia. Cette dernière part à sa recherche et découvre en chemin un nouveau-né, dans les bras de sa mère, morte. Elle décide de le recueillir et de l’élever comme son propre fils. Mais Ariel est mortel, de fait, il finira inéluctablement pas mourir avant elle…
5/10

   Maquia…est un bon film. Indubitablement. Graphiquement fort joli, avec des plans larges absolument somptueux, une animation maîtrisée et des décors vraiment aboutis.

   La bande-son est excellente. Scénaristiquement, il n’y a pas grand-chose à dire non plus. Maquia sait de quoi il parle, maîtrise les sujets qu’il traite, et parvient à les retranscrire avec brio…

   Non, vraiment… Maquia est un bon film d’animation. Sans doute, objectivement, l’un des meilleurs qu’il m’ait été donné de voir.

   Alors… pourquoi suis-je totalement passé à côté ? Ça fait un moment maintenant que nous l’avons vu. Je pensais qu’en mûrissant, ma réflexion, en y revenant, je parviendrais à mettre le doigt dessus. Mais non. Pas du tout.

   Je pense simplement que Maquia fait partie de ces films qui ne sont simplement pas faits pour moi. J’en vois les qualités, et pourtant je ne peux m’empêcher de le voir autrement que comme un film « oubliable » (et déjà grandement oublié).

   Donc si j’ai juste un conseil à vous donner : regardez-le vous-même. Faites vous votre propre avis. Moi… je serais de biens mauvais conseil pour le coup.

10/10

   Certainement le chef-d’œuvre de l’animation de l’année. Par le character designer de Bravely Default et du scénariste des Fleurs du Mal ; le rendu est juste… magnifique. On retrouve la patte de Yoshida Akihiko dans les décors, tout bonnement somptueux. Ça m’a rappelé des souvenirs, Ancheim entre autre…

   Les OST sont une sucrerie pour l’oreille, elles sont oniriques, invitent au voyage.

   L’histoire nous entraîne dans un drame, finement amené. Quand une Immortelle s’attache à un Humain, ça ne peut que mal finir. Et même si Maquia ne regrette rien, la fin est inéluctable. On s’y attend dès le commencement, dès leur rencontre. Elle sait qu’Ariel mourra avant elle, mais elle veut repousser l’échéance et prend soin de lui à chaque instant. D’ordinaire, on nous sert des histoires d’amour de ce genre entre deux amants au destin tragique. Ici, la fatalité revêt une autre robe, plus singulière : le lien entre une mère et son fils.

   La fin m’a tiré des larmes, peut-être parce que je suis moi-même mère, je l’ai ressenti intensément.

   On ne peut pas tellement parler de longueurs lorsqu’Ariel devient ado. Je crois que c’est très important d’avoir mis à nu ses sentiments puis sa rébellion pour revenir sur Dita.

   J’ai trouvé Maquia très touchante, très émouvante. Tout le film est beau. Peut-être qu’élargir le lore aurait été une bonne chose. Mais après tout, il tient plus du drame que de la fantasy. Un subtil mélange aux couleurs variées qui nous invite à le découvrir avec plaisir.

   Je l’attendais depuis un an, je n’ai pas eu la chance de le voir au cinéma, peu de salles l’ont diffusé lors d’une séance unique.

   Un réel plaisir, il a ses chances pour figurer dans le Top 5 2019.

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