Love, Death + Robots

Date de sortie : 15 Mars 2019

Date de visionnage : Avril 2019

Langue : Français

Genre : SF, Fantastique, Post-apo…

   Un yaourt susceptible, des soldats lycanthropes, des robots déchaînés, des monstres-poubelles, des chasseurs de primes cyborgs, des araignées extraterrestres et des démons de l’enfer assoiffés de sang : tout ce beau monde est réuni dans 18 courts d’animation déconseillés aux âmes sensibles.
7/10

   Une anthologie SF made in Netflix. Tiens donc… Autant dire que je n’étais pas vraiment emballé dès les premiers instants, tant j’ai de choses à dire contre le géant du streaming…

   Mais après avoir vu quelques épisodes, « Love, Death and Robots » s’est indubitablement glissé dans mon top de l’année. 

   Excellent à tous points de vue, cette anthologie est un plaisir pour les rétines, le cœur, et même l’âme. « Love, Death and Robots » est simplement la preuve qu’encore aujourd’hui, des cinéastes sont capables du meilleur. D’avoir des idées, originales et surprenantes.

   Le travail graphique est parfois bluffant, au point où on se demande si on est réellement en présence d’images de synthèse (ou de MOCAP), ou si ce sont de vrais acteurs qui sont à l’œuvre… Le futur est là, présent ; et il se montre absolument magnifique.

   Alors pourquoi « seulement » une note de 7/10 ? Eh bien justement parce qu’il s’agit d’une anthologie. Donc forcément, certains épisodes sont en-deçà niveau qualité ou narration. Parfois… beaucoup moins, d’ailleurs. Au point que je n’ai même pas tenu jusqu’au bout, alors que chaque épisode dure entre 5 et 20 minutes…

   À ce titre, je ne pouvais décemment mettre plus.

   Série à voir donc, ne serait-ce que pour découvrir quelques noms qui resteront dans les annales.

   Mention spéciale à l’épisode 7 « Beyond the Aquilla Rift », du studio « Unit Image », que je ne connaissais pas jusqu’alors. Et qui sont-ils ? Eh bien rien de moins que ceux qui sont derrière le visuel de… God Of War, ou encore Beyond Good & Evil 2. Oui, ceux qui nous font dire « naaan, ça tourne pas sur une Ps4, ça. C’est pas possible ». Et bah si, c’est possible. Et ils en ont dans le slibard ! Oh, et en passant, ce sont aussi eux qui sont derrière FFXV Kingsglaive.

7/10

       Si je lui mets 7, c’est uniquement à cause des épisodes très en-deçà qui nous ont été présentés. J’aime le concept de réunir des petits courts-métrages de 18 minutes en moyenne. L’animation est très diversifiée, voire même bluffante. Je pense à l’épisode avec le congélateur, on dirait de vrais acteurs (même si le scénario était pourri…).

      Le premier nous met dans le bain avec à la fois un graphisme qui dépote et une bonne histoire qui tient en moins de 20 minutes. Je crois que mon préféré reste le 8ème, celui de l’Huli Jing, qui mélange traditions et steampunk. J’avais envie qu’il dure. J’ai détesté le 4, le 13, le 15, le 16 que j’ai précité et le 17ème.

      J’ai ri avec le 2ème qui met en scène des robots sarcastiques dans un monde où l’être humain s’est autodétruit (on y est presque, encore un effort !) Le 3ème a plein d’idées, une mise en scène dynamique, des nus très bien réalisés. Le 5ème, Dracula qui peut tout massacrer sauf les chats, c’était fun. 6 : La revanche du yaourt, drôle. Le 7ème est très certainement le must au niveau du graphisme et du scénario réunis. Mais je ne vais rien dire du tout pour garder la surprise. Le 9, bof. Je ne l’ai pas détesté mais j’ai cru voir mon voisin dans son taudis. Le 10ème est fluide, avec des combats de lycans violents. Le 11ème est très moyen. Pas adhéré. Le 12ème est beau, sans avoir un scénario extraordinaire, les poissons qui nagent dans l’air sont gracieux. Le 14ème est moche graphiquement, mais possède une grande richesse narrative. J’ai adoré ! Le 18ème a une ambiance sombre et mystérieuse qui aguiche. Dommage que ma motion sickness m’ait contrainte de détourner les yeux à divers moments. Je ne l’impute pas à cet épisode, très ingénieux.

      Donc, 5 épisodes détestés sur 18. Oui, ça fait beaucoup et ça altère le tout. Autant il y a de pépites que de bouses. Alors oui, nous sommes tous différents. Peut-être que vous aimerez certains que je n’ai pas apprécié et inversement. Je vous livre seulement mon ressenti.

      Des artistes prometteurs, à suivre et surtout à engager pour de futurs jeux-vidéo, ils feront un tabac !

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