Un manga au thème on ne peut plus original, qui en déstabilisera plus d’un. Yua perd ses parents, puis sa grand-mère. Son prof la prend en pitié et se marie avec elle. Elle apprend en emménageant chez Ryo que son détestable camarade de classe est en fait son fils, qu’il a eu étant ado. Commence alors une relation très… japonaise. Yua doit considérer Subaru comme son fils. Mais ce dernier développe des sentiments envers elle.
À aucun moment, Ryo ne considère vraiment Yua comme son épouse. Ils ne consomment pas leur « union ». Il l’embrasse brièvement, rien de plus. Il est hanté par son ex-femme, Sayaka. Quand elle fait irruption dans sa vie après 17 ans d’absence à l’étranger, elle sème le trouble et Yua s’aperçoit que son prof ne l’aime pas réellement.
C’est un manga magnifique, très vivant. Les émotions sonnent justes, le quotidien n’est jamais lourd. Tout est finement dosé. Le scénario peut rebuter, mais croyez-moi, il n’y a rien de crade dedans. C’est un bon shôjo que j’ai adoré lire, en deux jours.