Auteur : Paulo Coelho

Date de publication : 16 Novembre 2016

Date de lecture : Avril 2019

Genre/Thème : Biographie

Nombre de pages : 216

   Femme émancipée dans un monde gouverné par les hommes, j’ai été condamnée pour espionnage quand tout ce que j’avais obtenu de concret était des commérages dans les salons de la haute société. » Ainsi Paulo Coelho fait-il parler Mata Hari, cette femme d’exception fusillée le 15 octobre 1917 dans les fossés de Vincennes… Née aux Pays-Bas, Margaretha Zelle s’est mariée très jeune à un militaire jaloux cantonné à Java. L’union tourne court. Libre, celle qui se fait désormais appeler Mata Hari se retrouve à Paris. La « Salomé des temps modernes » s’y dénude en public en exécutant de fausses danses orientales et, courtisée par Picasso et Modigliani, a de multiples relations avec des hommes – français, allemands, russes – dont la réputation devait être défendue à tout prix. Alors, coupable ou innocente.

Pas de note
0/10

   Pas lu.

4/10

       Ça faisait de nombreuses années que je n’avais pas lu de Coelho. Le dernier étant « La Solitude du vainqueur » qui récrie Cannes et son hypocrisie.

      Cette fois, il a romancé le portrait de Mata Hari, à sa sauce. Je n’ai eu aucune compassion ni sympathie pour son interprétation. Et pire que tout, j’ai dû l’abandonner à 85% (185 pages) quand ce n’était plus un roman mais une suite de dossiers juridiques… Faut que ça reste distrayant bon sang… On sait dès le prologue qu’elle finit fusillée. Alors pourquoi traîner en longueurs sur son procès ?

      Dans ce roman, la spiritualité fait défaut. On peine à croire que c’est du même auteur que l’Alchimiste, que j’ai lu 3 fois, pour m’éclairer dans de sombres périodes. Là c’est plat, creux, comme s’il n’avait rien à dire au final. Pas de message vraiment profond. Juste des parties de jambes en l’air avec des gens influents, des voyages, Paris et la mode…

      C’est une énorme déception pour moi. J’ai toujours respecté cet auteur, je le lis depuis mes 15 ans. Et j’avoue que je ne sais plus quoi penser à son propos…

 

Extraits

   « Je parlerai de mes danses – bien que j’ai des portraits montrant une grande partie des mouvements et des costumes. Contrairement à ce que disaient les critiques qui n’ont jamais su me comprendre, quand j’étais sur scène, j’oubliais simplement la femme que j’étais et j’offrais tout cela à Dieu. C’est pourquoi je me déshabillais avec autant de facilité. Parce que moi, à ce moment-là, je n’étais rien ; même pas mon corps ; j’étais seulement les mouvements qui communiquaient avec l’univers. »

Fermer le menu