Ça faisait de nombreuses années que je n’avais pas lu de Coelho. Le dernier étant « La Solitude du vainqueur » qui récrie Cannes et son hypocrisie.
Cette fois, il a romancé le portrait de Mata Hari, à sa sauce. Je n’ai eu aucune compassion ni sympathie pour son interprétation. Et pire que tout, j’ai dû l’abandonner à 85% (185 pages) quand ce n’était plus un roman mais une suite de dossiers juridiques… Faut que ça reste distrayant bon sang… On sait dès le prologue qu’elle finit fusillée. Alors pourquoi traîner en longueurs sur son procès ?
Dans ce roman, la spiritualité fait défaut. On peine à croire que c’est du même auteur que l’Alchimiste, que j’ai lu 3 fois, pour m’éclairer dans de sombres périodes. Là c’est plat, creux, comme s’il n’avait rien à dire au final. Pas de message vraiment profond. Juste des parties de jambes en l’air avec des gens influents, des voyages, Paris et la mode…
C’est une énorme déception pour moi. J’ai toujours respecté cet auteur, je le lis depuis mes 15 ans. Et j’avoue que je ne sais plus quoi penser à son propos…