Auteur : Serge Brussolo

Date de publication : 01 Septembre 2004

Date de lecture : Mai 2019

Genre/Thème : Horreur, Maison hantée, Occultisme

Nombre de pages : 220

   Modèle nu, Jeanne doit poser pour un sculpteur dont l’atelier est installé au cœur de la maison Van Karkersh. Un hôtel particulier dont le propriétaire fut jadis retrouvé coupé en morceaux dans la cage des fauves, au jardin zoologique voisin. Là, tout n’est qu’angoisse, malédictions, obscurité. La bâtisse semble abriter mille crimes impunis, et tout autant de secrets. Chaque fois qu’elle commet l’erreur de s’y endormir, Jeanne est visitée par des rêves angoissants et son corps se couvre de blessures inexplicables. Est-elle folle, ou victime d’un jeu dont les règles lui échappent ? Qui complote contre elle, les locataires ou… les fantômes ? Une plongée terrifiante dans le monde de l’occultisme et des sectes satanistes.

Pas de note
0/10

   Pas lu.

9/10

       J’ai commencé à lire du Brussolo à 11 ans avec « Le Château des Poisons » suivi de « L’Armure de Vengeance ». Un peu tôt me direz-vous, mais je ne suis pas comme les autres après tout.

      Je chronique depuis quelques années à peine, aussi, les ¾ de ce que j’ai aimé ne figurent pas dans ce Blog. Je le précise, car Brussolo fait partie de mes auteurs fétiches au sommet du panier, il a également influencé ma plume, donc oui, il occupe une place prépondérante.

   Ce roman-ci a été rédigé en 1986, une époque où je suppose, il n’avait pas autant de pression ?

      Il est vraiment bon. Glauque à souhait, il nous entraîne dans une demeure maudite qui réclame un sacrifice à la date fatidique de la mort de Van Karkersh.

      La plume est très fluide, le vocabulaire riche, l’immersion excellente. En bref, du vrai Brussolo comme on l’aime avec toute l’obscurité inhérente à son univers.

Extraits

« C’était… c’était comme des statuettes pieuses modelées avec les excréments du diable ! Un blasphème terrible ! Un sacrilège sans nom ! Van Karkersh avait compris cela. Il a repris la recette à son compte. Voilà pourquoi il modelait au lieu de sculpter.

– Mais dans quel but ?

Tienko haussa les épaules.

– Je n’ai jamais su. je n’étais qu’un valet. Les sœurs Corelli, elles, connaissaient la vérité. Et elles ont accepté de mourir. »

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