Initialement, je devais lire Kafka sur le rivage en prochaine lecture de Murakami. Mais j’ai vu Burning et ce film m’a tellement frustrée que je devais lire Les Granges Brûlées, la nouvelle originale. Je me suis donc procuré le recueil, ai lu ladite nouvelle pour comprendre les subtilités du film. Finalement, il n’a rien à voir et j’en dis plus dans la chronique de Burning.
Donc ! Ce recueil est assez diversifié. Il n’y a que 3 nouvelles que je n’ai pas aimé. Celle avec le boxeur, l’éléphant s’évapore et une autre dont j’ai oublié le titre. J’ai aimé toutes les autres, certaines m’ont fait réfléchir. Notamment celle de la femme qui ne dort pas pendant 17 jours. Les parallèles entre son cerveau et le moteur de son véhicule sont adéquats et la finalité on ne peut plus juste.
Le nain m’a fait un peu rire. C’est un spectre qui adore la danse et cherche un hôte pour s’incarner. Je me suis demandé sur le coup si sa vision dégoûtante était vraie.
La tondeuse à gazon, c’était spécial car il n’y a pas de réelle histoire. Le narrateur raconte juste sa passion pour tondre l’herbe et au final, on ne sait rien sur la jeune fille qui a (avait ?) habité les lieux.
La courte romance sur les deux inconnus qui ont oublié qu’ils s’aimaient m’a plu.
Le point fort de Murakami réside dans sa plume, incroyablement fluide. Il dépeint un Japon révolu qui me laisse un goût nostalgique en bouche. J’aime beaucoup cet auteur, les critiques sociétales qu’il met en scène avec beaucoup de réalisme, de sincérité. Bon, il m’a spoilé la fin d’Anna Karenine dans ce livre, mais je ne lui en veux pas du tout.
Une lecture variée au goût de beaucoup de monde.