« Lorsqu’il s’approche de moi, il s’aperçoit que j’ai les mains vides.
– As-tu apporté avec toi trois objets personnels, recrue ?
– Oui commandant !
– Et quels sont-ils, ces trois objets ?
– L’amour que j’ai pour mon royaume, l’amour que j’ai pour mon roi et l’amour que j’ai pour ma reine, commandant !
Mandrano observe un long silence avant de me répondre en hochant la tête :
– Je vais peut-être pouvoir tirer quelque chose de toi, recrue.
Car un garde royal, un vrai, peut très bien se passer du reste. »