Excellent tome. Il souffre de répétitions, à l’instar de toute la saga, parfois c’est lourd. Mais la plume est là, la créativité aussi. Je trouve cette fin très intéressante. Je sais que le 14ème est sorti et que ce n’est qu’un résumé pour faire du beurre. Et je trouve ça dommage. Tom est devenu un peu plus Gobelin et Kratch un peu plus humain. Attention, ma chronique contient du spoil, vous êtes prévenus !
La finalité avec le Malin était plutôt décevante. En même temps, le combat a déjà été mis en scène dans un autre tome, là il s’agissait de ne pas lui permettre de se reconstruire. Mais tout de même… C’était expéditif. John Gregory trouve la mort sans que la prédiction ne s’accomplisse ni que ce soit mis en scène. Tom trouve son cadavre sur le champ de bataille, osef. J’ai eu l’impression que Joseph Delaney essayait de tout caser dans ce tome, un peu comme une valise qui dégueule de vêtements, qui peine à fermer. Allez, balançons un résumé de la bataille, puisque Tom est sur la Pierre des Ward et n’y participe pas. Dénombrons les survivants !
Bon Alice et Lukraste, ma fois, ça arrive un peu comme un cheveu sur la soupe. Par contre, la conclusion rend un peu amer : ça sent le retour de Sliter. Les Skelts emportent chacun un morceau du Malin pour nourrir leur Dieu : Talkus.
L’idée que le Dieu des Kobalos soit plus puissant que le Diable, comment dire… Je trouve ça assez absurde. Mais bon, l’Épouvanteur est quand même cool et Tom devient enfin un vrai Épouvanteur à la mort de son mentor (il aura pris son temps).
Bon, il reste con quand même. Grimalkin : « Tiens, je t’ai forgé une épée qui repousse la Magie » Après lui avoir sauvé le cul, il décide de l’enterrer sous le cercueil de son maître. « Euh, Tom, tu sais que tu vas profaner sa sépulture quand tu devras la récupérer ? » « Non, j’ai fait couler trop de sang, je ne veux plus m’en servir… » Comment décrédibiliser le scénario…
Le pire c’est que malgré ces points de détail, j’ai passé un excellent moment.