Auteure : Ellis Peters

Date de publication : 1 Octobre 2001

Date de lecture : Mars 2019

Genre/Thème : Enquête médiévale

Nombre de pages : 236

   En l’an de grâce 1141, période troublée par l’ambition de deux demi-frères avides de fonder chacun son propre royaume, frère Cadfael prie tout particulièrement pour que se réconcilient les hommes de cette terre chaotique et divisée qu’est le royaume d’Angleterre. Il ignore encore qu’il sera mêlé d’ici peu à une nouvelle énigme, lors d’un échange d’otages dont dépend le sort du comté de Shrewsbury et peut-être même celui de tout le pays…

9/10

   J’ai dû voir, en compagnie de Misha, l’ensemble des épisodes télévisés de Cadfael. En découvrir un en livre était donc assez plaisant. Qu’en dire ? Cette critique sera courte : c’était génial. On retrouve toute la superbe du frère le plus badass de l’histoire, une enquête très sympathique avec son lot de rebondissements ; une plume très agréable dans un style avec un charme désuet et des tournures de phrases bien trouvées.

   Un très bon livre, même si je ne me ferais jamais à la complexité des noms gaëliques.

6/10

      Je classe Cadfael en haut du panier, en compagnie d’Hercule Poirot, Sherlock Holmes et Hershel Layton. Pourquoi ? Parce qu’il est indubitablement brillant. Je l’ai découvert à mes 8 ans grâce à son adaptation en série, elle vaut vraiment le coup, les ost sont incroyables…

      J’ai conservé un souvenir impérissable de ce moine chevalier, herboriste et surtout altruiste. En 2010, j’ai fait découvrir la série à Farrel qui a adopté ce personnage ventru en l’insérant dans notre partie de Dark Age (période où j’ai créé Ashera qui est intrinsèquement liée à Strarda.) Pour le Noël de mes 23 ans, j’ai reçu le roman La Vierge dans la Glace. Mais connaissant l’histoire et la police étant trop petite pour mes yeux ; j’ai préféré attendre.

      Ce n’est donc qu’en 2019 que je me suis penchée sur cette saga. J’ai essayé récemment « Un insondable mystère », que j’ai abandonné pour les mêmes soucis rencontrés lors de la lecture de « La rançon du mort ». À savoir des lenteurs inouïes… La plume est bonne, le vocabulaire est là, mais qu’est-ce que c’est lent… Trop de personnages, trop de noms gallois compliqués. Je ne me rappelais pas qui était qui, je les mélangeais… Et le contexte historique, un peu ça va, à force c’est chiant. Quand on se retrouve avec des chapitres complets sur le conflit entre Maud et Etienne… Et que ça se prolonge sur des tomes entiers… C’est lourd…

      On devine qui est l’assassin quasiment dès le début. Pas de surprise, pas de suspens. Le roman s’éternise, s’essouffle. Et c’est dommage car l’ambiance est juste géniale. Ça donne envie de visiter l’herbarium, fouler l’abbaye de Shrewsbury…

      Sympathique mais trop de défauts pour faire partie de mes coups de cœur.

 

Extraits

   « Il allait rentrer et préparait son esprit aux prières du soir quand la pénombre s’anima autour de lui ; deux personnes sortirent de l’ombre des écuries, se dirigeant vers la grande salle à longues foulées silencieuses mais leurs arrêts brusques faisaient vibrer l’air plus que leurs gestes. Si ce couple parlait tout en marchant, il s’agissait à peine d’un murmure révélateur, et il y avait dans ses propos une acrimonie et une passion qui incita le moine à s’arrêter net là où il était protégé par la masse des arbres obscurs. »

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