Je classe Cadfael en haut du panier, en compagnie d’Hercule Poirot, Sherlock Holmes et Hershel Layton. Pourquoi ? Parce qu’il est indubitablement brillant. Je l’ai découvert à mes 8 ans grâce à son adaptation en série, elle vaut vraiment le coup, les ost sont incroyables…
J’ai conservé un souvenir impérissable de ce moine chevalier, herboriste et surtout altruiste. En 2010, j’ai fait découvrir la série à Farrel qui a adopté ce personnage ventru en l’insérant dans notre partie de Dark Age (période où j’ai créé Ashera qui est intrinsèquement liée à Strarda.) Pour le Noël de mes 23 ans, j’ai reçu le roman La Vierge dans la Glace. Mais connaissant l’histoire et la police étant trop petite pour mes yeux ; j’ai préféré attendre.
Ce n’est donc qu’en 2019 que je me suis penchée sur cette saga. J’ai essayé récemment « Un insondable mystère », que j’ai abandonné pour les mêmes soucis rencontrés lors de la lecture de « La rançon du mort ». À savoir des lenteurs inouïes… La plume est bonne, le vocabulaire est là, mais qu’est-ce que c’est lent… Trop de personnages, trop de noms gallois compliqués. Je ne me rappelais pas qui était qui, je les mélangeais… Et le contexte historique, un peu ça va, à force c’est chiant. Quand on se retrouve avec des chapitres complets sur le conflit entre Maud et Etienne… Et que ça se prolonge sur des tomes entiers… C’est lourd…
On devine qui est l’assassin quasiment dès le début. Pas de surprise, pas de suspens. Le roman s’éternise, s’essouffle. Et c’est dommage car l’ambiance est juste géniale. Ça donne envie de visiter l’herbarium, fouler l’abbaye de Shrewsbury…
Sympathique mais trop de défauts pour faire partie de mes coups de cœur.