Kuro a le mérite d’être tout en couleur. Il raconte des histoires dans une histoire. Pour être plus précise, Coco invente des contes dans lesquels elle met en scène son/ses chat/s.
Un beau jour, Kuro s’enfuit, à la place lui revient un chat presque identique, à la différence du visage, une simple bouche garnie de crocs. Il fait peur aux villageois qui le traitent de monstre. Certains n’hésitent pas à martyriser ce pauvre chat, Coco essaie de le protéger du mieux qu’elle peut.
Au début, le lecteur s’attend simplement à des petites histoires entre une fillette et son familier, mais même si la majorité des scénettes tiennent en une planche ; le fond de la trame s’étire pour dévoiler une vérité plus obscure.
C’est un manga mignon et sombre à la fois. Une vingtaine de chapitres à peine qui se lisent très vite, seuls les extras sont en noir et blanc.
J’aurais aimé plus de précisions sur le fond de l’histoire justement. On sait que les villageois peignent des lignes sur les routes pour repousser les monstres, mais finalement on en sait trop peu. Et c’est dommage car il y avait un vrai potentiel.
En tout cas, j’ai passé un bon moment, j’ai ri parfois, en reconnaissant certains comportements de ma minette. Pour un public pas trop jeune malgré le graphisme, l’histoire est quand même un peu triste.