Hellblade : Senua’s Sacrifice

Date de sortie : 8 Août 2017

Date du test : Juin 2019

Langue : Français

Plateforme : Xbox One X

Genre : Action narrative

   An de grâce 875 ap. J-C, l’île d’Oakney située au nord de l’Écosse capitule face aux hordes vikings descendues de leurs drakkars. Bien décidés à annexer cette région, les Scandinaves massacrent les autochtones ne laissant la vie qu’à de rares survivants parmi lesquels une guerrière Picte portant le nom d’une déesse celte de la province romaine de Bretagne. Inspiré du mythe d’Orphée, de la Divine Comédie de Dante « Enfers » et des nombreuses légendes nordiques, Hellblade conte l’histoire de Senua (incarnée par Melina Juergens) et de son voyage dans le royaume de Hel (ou Helheim) afin de réclamer l’âme de son amant mort des mains des Vikings.

10/10

   Introduction :

   Développé par Ninja Theory, Hellblade se présente comme un jeu « Triple-I » (soit un très gros jeu indé) qui a basé une bonne partie de sa com. sur une seule chose : une mécanique de jeu promettant un permadeath un peu singulier, puisque le joueur perd sa sauvegarde en cas de « morts trop fréquentes ».

   Alors, coup de bluff ou profondeur cachée ? 

   Graphismes : …

À gauche, le jeu. À droite, l’actrice.

   Bande-son : …

   7h de jeu. 6h30 de dialogues. Et la B.O. … :

 

  

    Scénario :

   Je ne dirai rien. Il est… parfait.

   Gameplay : …

   Je n’ai simplement jamais eu autant le sentiment de maîtriser mon personnage… Jamais.

   Conclusion :

   Lorsque j’ai fait le premier jet de cette critique, juste après avoir achevé le jeu, j’avais juste mis « … » à chaque section. Parce qu’il n’y a rien besoin de dire. Hellblade est une expérience plus qu’un jeu, une plongée au cœur du délire de la psyché humaine autant que de l’exacerbation des sens. En parler, ce serait déjà le trahir. Pourtant, il fallait bien que j’écrive quelque chose, n’est-ce pas… ?

   Alors j’ai ajouté quelques lignes. Quelques lignes totalement inutiles et affligeantes… Ce que je tente de vous livrer ici, c’est un sentiment. Hellblade n’est pas un jeu, c’est une œuvre d’art. Une écriture parfaitement soignée, un gameplay aux petits oignons (mais qui fera indubitablement rager les amateurs de Die & Retry au vu de sa facilité).

   Hellblade, c’est avant tout une métaphore. Une réécriture du mythe d’Orphée transposé et adapté avec un brio frôlant le génie. Hellblade, c’est un jeu qui donne un nouveau sens à ce médium que nous aimons tant, qui parvient à l’élever, à le sublimer, pour prouver au monde que ce n’est pas simplement un « loisir pour adolescent attardé ». Hellblade devrait être immédiatement élevé au panthéon des jeux-vidéo.

   Je pourrais vous parler durant des heures de chaque plan, de chaque énigme, de chaque murmure, de chaque phase de gameplay… mais pourquoi ? À quoi bon ? Hellblade marque. Dès ses premières secondes jusqu’à son générique de fin. Il vous laisse lessivé, pantois, perdu. Troublé à l’extrême parce que vous venez de vivre, de ressentir, de subir.

   Je viens d’écrire une longue analyse, forte de spoils et de ce que j’ai compris du jeu… mais je l’ai supprimée aussitôt. Pourquoi ? Parce que ce n’est pas à moi de vous dire quoi penser. Hellblade doit se vivre. Chacun doit s’en faire sa propre interprétation.

   Je n’irais donc pas plus loin. Ninja Theory… vous êtes des génies.

0/10

   J’envisage de le faire. Puisque cette histoire de permadeath c’est du flan, je dis ok.

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