Graveyard Keeper

Date de sortie : Août 2018

Date du test : Juin 2019

Langue : Français

Plateforme : Xbox One X

Genre : Gestion

   Un jour, un homme meurt en se faisant renverser par un camion.

   Il devient donc fossoyeur d’un village médiéval.

3/10

   Introduction :

Maintenant que je suis abonné Gamepass, fini les hésitations sur certains jeux indés ! Je peux allègrement profiter de toute une ludothèque de qualité (ou pas) dans le seul but d’agrandir encore mes connaissances vidéoludiques (et de m’amuser, accessoirement) !

   Graveyard Keeper faisait partie de ces titres que j’avais vraiment envie de faire, mais pour lesquels j’hésitais à dépenser de l’argent, incertain de savoir si j’aimerais ou non. Finalement… je ne regrette pas de ne pas l’avoir acheté. Voyons pourquoi.

   Graphismes :

   Du pixel. Du joli, mais pas fou fou non plus. Ne vous attendez clairement pas à une œuvre d’art, encore moins à quelque chose de réellement recherché.

   Graphiquement, le titre surfe grandement sur la vague de Stardrew Valley. Ce n’est pas moche, mais on se rapproche plus d’un jeu « RPG Maker » que du Pixel Art d’un Shovel Knight ou d’un Lucanor.

 

  Bande-son :

   Euh… j’aurais bien du mal à en parler. Pourquoi ? Je viens de terminer une partie quelques minutes à peine avant d’écrire ces lignes et… j’ai déjà tout oublié de l’environnement sonore. Autant vous dire que c’est LOIN d’être marquant.

   Scénario :

   Capillotracté. Graveyard Keeper vous met dans la peau d’un type qui meurt et se réveille dans une ville médiévale en tant que nouveau gardien de cimetière. Ok… pas grand-chose à ajouter de ce côté-là, le scénario est assez anecdotique.

   Gameplay :

   Bon, bon, bon… Voilà réellement ce que je reproche à ce titre. Clairement, Graveyard Keeper est un « Harvest Moon » like. Sauf qu’au lieu d’avoir une ferme à gérer, c’est un cimetière… et voilà.

   On remplace juste le côté bon enfant et mignon par du glauque et du sale, la cuisine par de la découpe de cadavres, les plantations par des tombes.

   Quelques bonnes idées viennent cependant ponctuer le titre, comme le fait de pouvoir explorer toute la ville, ou de vous débarrasser de corps de diverses manières. 

   Mais voilà… une fois la surprise passée, il ne reste pas grand-chose pour sauver le tout. Redondant à l’extrême, Graveyard Keeper se montre en plus particulièrement lent dans son déroulé, avec des maps bien trop vastes pour réellement en profiter. Les déplacements sont d’une lenteur affligeante, les interactions inutiles au possible. 

   Conclusion :

   Si Graveyard Keeper n’est pas foncièrement un mauvais jeu, il n’en est pas non plus bon. Se reposant totalement sur le côté « humour », il en oublie de développer des mécaniques de jeux pourtant connus et reconnus depuis des années dans la majorité des jeux similaires.

   Accusant bien dix à quinze ans de retard (Animal Parade est sorti en 2008 et était mille fois mieux sur tous les plans) tant au niveau graphique, technique que du gameplay, il ne saura ravir que les hardcore du genre (qui sont déjà tous sur Stardrew Valley), les curieux ou les pseudo-psychopathe « Trop Dark ».

   Dommage, donc ; car les idées étaient pourtant bel et bien présentes.

0/10

   Pas fait.

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