Forza Horizon 4

Date de sortie : 2 Octobre 2018

Date du test : Mai 2019

Langue : Français

Plateforme : Xbox One X

Genre : Courses de voitures

   Le tournoi de course « Horizon » arrive en Angleterre.

   Participez aux courses de rues, aux championnats, aux challenges, aux tournages de films ; dans le but de devenir le meilleur pilote de cette saison !

7/10

  

   Introduction :

   Si on m’avait dit que je m’amuserais un jour sur un jeu de courses de voitures qui font pouet pouet… je ne l’aurais pas cru. Je ne vais y aller par 5 chemins, je n’aime pas les voitures. Pour moi, c’est juste un objet utile pour des trajets, rien de plus. Ce n’est ni un sport, ni un divertissement. Et de toute manière je déteste le sport, donc bon…

   Mais voilà. Forza Horizon 4 était inclus dans le GamePass et mon fils adore les voitures. Donc je me suis dit « pourquoi pas ? », pour lui faire plaisir… et une partie en enchaîne une autre, jusqu’à ce que, sans même m’en rendre compte, je me retrouve à allumer la console « juste » pour faire quelques courses… Oui, même moi, ça me choque.

   Noter le titre est pratiquement impossible pour moi, tant je n’ai pas la moindre comparaison possible à faire. Le dernier jeu de courses de voitures auquel j’ai joué, c’était OutRun. Oui oui, l’original. Sur Megadrive. En 91.

   Donc… comparer un jeu vieux de pratiquement 30 ans avec les standards du genre est assez… compliqué, dirons-nous. Surtout pour ce genre de simulation. Retenez donc bien qu’il s’agit là de l’avis d’un total néophyte incapable de changer une roue tout seul…

   Graphismes :

   Bon, sur ce point la comparaison est facile. Forza Horizon 4 titille la rétine dès les premières seconde. Le titre est simplement magnifique, surtout sur One X. Que ce soit les effets de lumière, les décors, les traces dans la neige… la campagne Britannique n’a sans doute jamais été aussi belle, et à des kilomètres de jeux se passant dans un environnement similaire (hein Assassin’s Creed Syndicate ?!). Le titre est vraiment vivant, on change de saison avec aisance et plaisir, on passe du jour à la nuit… Tout est beau. Simplement.

Et je gage que les amateurs de tuture pouet-pouet y trouveront également leur compte, vu le nombre de « bolides » (ça se dit encore, ça ?) disponibles en jeu.

   Seul bémol : la modélisation des personnages (très secondaire dans ce genre de jeu, mais quand même) laisse grandement à désirer et fait tache dans l’ensemble.

   Bande-son :

   Bon… faut aimer le vrombissement des gros moteurs, les pneus qui crissent et la musique de merde pour Jacquie-tuning. Perso, ça me fait valser une couille sans toucher l’autre. Donc je joue sans son, ou alors avec mes propres musiques (oui, du métal). Mais sans doute, si c’est votre came, vous allez apprécier. Ça fait « riiiiiii » quand on tourne, ça fait « vrooooum » quand on accélère, et y’a même le doubleur de Tyrion qui est venu chercher son chèque. Si ça c’est pas beau.

   Scénario :

   Bah… y’a une compétition de tuture vroum-vroum. Elle s’appelle Horizon. Et vous êtes un pilote. Alors vous faites vroum-vroum dans votre tuture pour gagner de l’influence et de l’argent.

   Bon ok, je ne m’attendais pas à une parabole sur l’ultra-consumérisme, ni même à devoir sauver le monde… mais quand même, ne me dites pas qu’il n’est pas possible d’innover un peu ?

   Pas mal de quêtes secondaires viennent ponctuer le jeu et lui donner un second souffle. Ainsi on va pouvoir se lancer dans une carrière de cascadeur, jouer à être le meilleur au radar, ou… chercher des trésors (oui oui). C’est sympa, et ça donne un côté différent au jeu très bien venu.

   Gameplay :

   Riche, c’est le mot ; et c’est LE point fort du jeu (avec ses graphismes). Bien entendu, c’est ce qu’on attend d’une simulation ; et pour le coup je dois dire que même sans vraiment m’y connaître, je peux ressentir l’effort qui a été fait pour rendre la conduite « réaliste ». Chaque voiture est unique, se pilote de manière différente, s’apprend tout simplement.

   De même que pour les environnements, on se rend rapidement compte que rien n’a été laissé au hasard : ainsi sur un terrain de terre ou de sable, la conduite sera moins stable, en cas de pluie ça glisse… Ça peut paraître con, mais la physique est juste excellente et gagner certaines courses demande pas mal de maîtrise et de stratégie. On se surprendra donc parfois, quand on galère bien, à refaire un parcours « pour le plaisir » histoire d’apprendre comment mieux optimiser tel virage délicat, ou gagner du temps.

   Une vraie réussite, d’autant que le jeu déborde de contenu. Des courses à la pelle, un mode multi, les chasses au trésor, les cascades, les maisons à acheter, les points de vue à débloquer, les courses de rue, les « défis » contre n’importe quel pilote… On ne s’ennuie jamais, dans le monde de Forza ; et c’est impressionnant.

   De même, les voitures peuvent être personnalisées à loisir et partagées avec la communauté (gratuitement)… et c’est un GROS point fort, surtout quand on peut faire plaisir au petit en recréant Flash McQueen du Pixar « Cars » dans Forza !

   Conclusion :

   Petit plaisir coupable et pratiquement inavouable, ce Forza Horizon 4 restera sans doute longtemps installé sur ma Bobox One X, que ce soit pour profiter d’une partie rapide avec mon fils ou simplement pour me détendre quand je n’ai pas envie de me prendre la tête. Le plaisir de jeu est là, même pour un néophyte complet. Un gros point fort, donc, pour un jeu qui mérite vraiment le détour.

0/10

   Les jeux de voitures, beurk. En plus avec ma motion sickness, c’est mort.

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