For Honor

Date de sortie : 14 Février 2017

Date du test : Février 2019

Langue : Français

Plateforme : Ps4

Genre : Action

   Après un grand cataclysme, les royaumes des Chevaliers, des Vikings et des Samouraïs se retrouvent transportés dans un monde parallèle.

   Ils s’y livrent une guerre sans merci, dans l’espoir de dominer leurs voisins.

2/10

   Introduction :

   For Honor est un jeu… de ça au moins je suis sûr. À l’époque de sa sortie, je n’étais clairement pas emballé par le projet. Mais alors, pas du tout.

   Pour autant, je l’ai fait. Pourquoi ? Comment ? Merci Ps+ ! Enfin merci… Disons que j’ai passé le temps.

   Pour autant, For Honor n’est pas dénué de qualités… mais les défauts font rapidement contrepoids.

   Graphismes :

   Bon. On va être clairs. Ça commence MAL. Quand on s’appelle Ubisoft et qu’on sort deux jeux la même année, on ne peut pas se permettre d’avoir un tel gap entre les deux. Surtout au niveau graphique.

   Car oui, For Honor est sorti la même année que… Assassin’s Creed : Origins. Alors oui, ce n’est pas la même équipe (ni le même budget). Mais c’est le même éditeur, celui qui possède les sociétés de développement. 

   Et là… inutile de vous dire que le gap est flagrant. S’il n’est pas moche, For Honor n’est pas non plus particulièrement beau. Des environnements bien vides (ou plutôt artificiellement pleins) ; des visages modélisés à la serpe… Non, ce n’est pas acceptable ni pardonnable à Ubisoft en 2017.

   Bande-son :

Ah Ubisoft… je sais que tu as tes petits chouchous en terme de doublage. Mais parfois, faut arrêter hein. Certains (et certaines) sont juste incapables de doubler des jeux. Tout simplement. Sans doute sont-ils excellents dans des films ou des séries TV, mais le jeu, non. Et merde… qu’est-ce que ça gâche l’ambiance, l’immersion, tout…

   Quant aux OSTs. Ouais. Bof. Pourtant, j’aime bien le travail de Jurriaans… sur des films et des séries TV (American Gods, Homecoming) mais là… bah c’est un peu cliché, non ? On frôle même par moments le racisme ordinaire… et ça me gêne, surtout quand la démarche artistique n’est clairement pas dans ce sens. Mais voilà. C’est là, profondément ancré dans des accords très « normatifs », plats et creux. L’utilisation de certains instruments traditionnels (surtout pour la partie Japonaise) sont de bon aloi, mais la composition générale sonne par moments comme un mauvais sketch de Gad Elmaleh et de Kev Adams.

   Bref, j’ai du mal.

   Scénario :

   Ubisoftien. Il faudrait ajouter cette définition dans nos dicos. Comme d’habitude, tout est trop manichéen, trop plat, trop lisse. Le message global du jeu ? Le même que dans The Division (pour ne citer que lui) : « La Guerre, c’est mal ». Ouais, je sais, c’est profond.

   Le scénario est pour ainsi dire inexistant. Il ne sert que de prétexte à découvrir toutes les classes jouables (et achetables, bien entendu) dans le mode multi (le vrai jeu, en somme). De fait, tout est totalement décousu et capillotracté. Et avec ce final abject. Ce final où on nous dit, textuellement, que la guerre, c’est mal.

   Merci Ubisoft pour ce moment de philosophie profond. Jamais je ne t’oublierai.

   Gameplay :

   Huuuuum… Voilà ? J’ai du mal à en dire du mal, autant que j’en ai à en dire du bien. Quelques idées sont bonnes mais… non.

   Le gameplay est fouillis. Faussement difficile, trop assisté. Même en mode multi, rien n’est réellement fait pour donner le sentiment qu’on maîtrise son personnage, ses armes, ses techniques. Ce qui rend le tout très étrange, avec un arrière-goût… de merde. Il faut le dire.

Pis encore, quand on se lance sur le mode multi, on se rend rapidement compte que l’équilibrage global est à gerber. Les classes les plus chères sont -logiquement- les meilleures. Merde… ALERTE PAY TO WIN !!!

   Conclusion :

   For Honor aurait pu être une bonne idée. Du moins, sur le papier. Mais avec un scénario trop court, des dlcs et du contenu payant à foison, on se rend rapidement compte qu’on est face à la plus sale exacerbation du pay-to-win, mais vendu à prix fort.

   Ubisoft signe ici une œuvre majeure dans la médiocrité, uniquement faite pour extorquer de l’argent, toujours plus d’argent. Une honte, les gars. Vraiment.

0/10

   Pas fait.

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