Fire Emblem : Three Houses

Fire Emblem : Three Houses
Date de sortie : 26 Juillet 2019
Date du test : Août 2019/Mai 2020
Langue : Français
Plateforme : Switch
Genre : Tactical-RPG

Vous devenez enseignant au sein de Garreg Mach, une prestigieuse Académie qui divise les élèves en trois classes : les Aigles de Jais, Les Lions Saphir et Les Cerfs d’Or.
Habité par la Déesse Sothis, vous héritez de la légendaire Épée du Créateur, une relique sacrée.
Mois après mois, vous allez parfaire vos élèves, en vue d’une guerre qui se prépare…


Introduction :
Ah, Fire Emblem… Et dire que je ne connaissais même pas la saga il y a juste 10 ans. Oui, je sais, c’est étrange et assez singulier pour le préciser, mais en l’occurrence, c’est bel et bien Misha qui m’a fait découvrir cette série extraordinaire.
Oh, ne vous détrompez pas : j’avais déjà une sacrée expérience en jeux de stratégie, y compris en T-RPG, mais avec des licences plus… exotiques (Langriser, Bahamut Lagoon, Dragon Knight). Mais quel plaisir, que cette simplicité de prise en main, couplé à la difficulté des missions !
Donc depuis, l’arrivée de chaque nouvel opus est attendu comme le Messie. Et s’il faut être honnête sur un point, c’est qu’on a entre les mains ce qui s’apparente au meilleur opus de tous les temps, tout simplement.
Graphismes :
La Switch peut faire mieux, bien mieux, c’est clair. Je pense que sur ce point, nous sommes tous d’accord. Cependant, force est de constater qu’on a, depuis les épisodes 3DS – et contrairement à d’autres licences que je ne citerai pas *tousse*, un réel travail qui a été effectué. Nouveau moteur, nouveau design, nouvelles fonctionnalités graphiques.
Et juste pour ça, les graphismes de cet opus doivent être salués. Les firmes, surtout nippones, se reposent bien trop sur leurs acquis sans apporter du neuf.
Cependant, et s’il faut être parfaitement objectif, on est largement en deçà de ce que la console peut nous montrer. The Witcher 3 ou BOTW en sont des exemples clairs. Les maps sont bien souvent recyclées, les environnements réutilisés à outrance, ne nous offrant de réelles différences qu’à certains moments clefs pour éviter que la supercherie ne soit trop visible.
Et là, vous allez me dire « Mais attends Farrel, c’est grave ! Et pourtant tu as mis 9 ! Serais-tu totalement con, ou as-tu reçu un chèque de l’éditeur ? » Eh bien, jeune faquin, j’aurais aimé. Mais la vérité est plus simple : on parle ici de Stratégie. Voilà bien le dernier bastion où le gameplay compte plus que les graphismes, plus encore que pour les RPGs par exemple. Donc franchement, ils auraient pu nous envoyer à la tronche du pixel par paquets de 12, que ça n’aurait pas influé sur ma note.
Bande-son :
Bien que certains thèmes soient marquants, je dois avouer que la bande-son de cet opus ne me laisse pas un souvenir impérissable. En même temps, à partir du moment où tu as joué à l’opus Heroes et entendu son thème, tu es perdu à jamais dans les limbes de la damnation, à chanter à tue-tête pour le plaisir, juste comme ça, même posé sur le trône.
Mais comme on ne fera pas d’opus sur ce dernier, voilà pour vous. Juste pour le plaisir :
Si les doublages sont excellents, je dois tout de même exprimer mon incompréhension sur un point critique à mes yeux : pourquoi notre héros n’est-il pas doublé ? Si encore il y avait une raison, une logique (comme s’il était muet), ou qu’on avait la liberté des réponses à toutes les questions… Mais non, même pas. On sait qu’il parle, c’est juste qu’on n’entend rien. Et c’est… très dérangeant dans un jeu aussi bien fait.
Scénario :
Bon, là on va commencer à se fâcher tout rouge. Première promesse que je me dois de dénoncer sur cet opus : la promesse d’avoir pas moins de 4 scénarios dans un seul jeu (contrairement à Fates qui nous imposait d’acheter trois jeux différents).
Pourquoi est-ce que ça m’énerve ? Parce qu’on n’a pas ici 4 scénarios différents, mais deux. Une trame principale dont les événements changent légèrement pour chaque maison, plus une totalement différente, bien que cachée (et c’est d’ailleurs la première que j’ai faite, de manière assez cocasse puisque je ne savais pas que celle-ci était « bonus »).
Le problème, c’est que ces différences sont tellement ténues entre les 3 scénarios principaux, qu’il faut un sacré courage pour se les farcir… Revoir les mêmes histoires, refaire les mêmes maps mais avec des persos différents… c’est cool, mais à la longue, c’est chiant. Et je sais de quoi je parle, avec mes 200h de jeu…
Maintenant, parlons-en de ce fameux scénario. C’est… hum… absolument génial. Pour le coup, que ce soit en termes de narration ou de rebondissements, on ne s’ennuie jamais vraiment. La campagne solo d’une seule est énorme, et rien qu’en faire deux vous demandera une sacrée patience et rentabilisera votre achat au centuple.
D’autant plus que le plaisir est vraiment là. Un travail tout particulier a été fait sur les différents protagonistes, même « secondaires », au point qu’on s’attache vraiment à eux. Point négatif, ça devient plus difficile en NG+ de les combattre, ou de jouer avec ceux que vous avez combattus avec tant de fougue durant tout une partie.
Donc c’est une réussite, et une grande.
Je nuancerai enfin mon premier propos sur un point précis : laissez du temps entre deux parties, et le plaisir sera renouvelé. La rejouabilité du titre est là, et avec un peu de temps entre chaque Maison, vous allez facilement vous faire vos 400h de jeu toujours avec le sourire.
Gameplay :
Rien de bien neuf et… non, je déconne. Ce Fire Emblem propose pléthore de nouvelles fonctionnalités, toutes plus agréables les unes que les autres. On sent toute la maîtrise du système de jeu, rehaussé d’une dose d’inventivité et de fraîcheur toute appréciable.
Par où commencer ? Si on retrouve bien le système « Shifumi » si fort à la série (la fameuse « trinité des armes »), de nouvelles font leur apparition, comme les gantelets. Les maps de batailles sont bien souvent assez simples, bien que certaines vous demanderont une bonne dose de stratégie pour éviter de mourir bêtement, surtout lorsque les « Bêtes » sont de la partie.
Et ces fameuses bêtes, parlons-en justement ! Énorme point positif, elles vous apporteront une bonne dose de challenge avec leurs nombreuses barres de vie et leurs dégâts colossaux. Il n’a jamais été aussi palpitant de combattre un loup géant ou un ver du désert.
Concernant le jeu en lui-même, il se divise en deux parties. Dans la première, vous êtes un enseignant et devez donc apprendre les arts de la guerre à vos élèves. Et c’est vraiment cool. Une gestion de vos cours est bien entendu de la partie, de même qu’un système de tutorat pour aider les plus lents ou ceux que vous souhaitez prioriser.
Et pour cela, vous devrez gérer votre calendrier avec discernement. Chaque semaine, en effet, vous aurez le choix entre prendre une pause pour explorer librement l’Académie (magnifique, en passant) où pourront se déclencher des événements, mais aussi où vous pourrez découvrir des quêtes annexes et monter votre amitié avec vos élèves… Ainsi qu’avec ceux des autres maisons, si vous avez envie de les débaucher.
Seconde option : faire des batailles « annexes », pour obtenir des récompenses (parfois importantes, comme des armes légendaires) ou simplement faire pexer vos troupes en vue des combats à venir.
Troisième option : ne rien faire. Dormir un week-end entier, afin de vous rebooster et recharger vos armes légendaires, justement.
Si vous n’allez certainement jamais utiliser cette dernière option dans les modes de difficulté les plus simples, elle devient une obligation en difficile, vu la puissance de vos antagonistes.
Dans la seconde partie du jeu, c’est la guerre. Et là, clairement, l’inspiration prise par Tecmo Koei avec l’opus « Heroes » se fait ressentir. On a droit à une map fort jolie et à une narration non sans rappeler les Dynasty Warriors.
En fonction de la maison que vous choisirez, vos unités seront très différentes, de même que votre manière de jouer. Et ça, c’est cool. À l’image d’un STR, les trois maisons sont très équilibrés, mais plus ou moins fortes dans un domaine précis.
Par exemple, l’Empire excelle en magie et Lysithea peut devenir Mage Noir si vous la débauchez.
Au final, votre expérience de jeu sera indéniablement différente à chaque partie grâce à ça, vous obligeant à changer vos habitudes, quitte à sortir de votre zone de confort.
On regrettera peut-être cependant la facilité avec laquelle il est possible de recruter d’autres personnages issus de maisons différentes, tuant quelque peu la rejouabilité en nous laissant libres de nous constituer une armée colossale dans la première partie. Et une fois qu’on a compris ce mécanisme, inutile de vous dire que la seconde devient bien plus simple…
Conclusion :
Je pinaille beaucoup pour trouver des défauts à ce Fire Emblem, mais aucun jeu n’est parfait et il serait malhonnête de dire le contraire.
Cependant, l’expérience proposée par cet opus frise celle-ci, et noie totalement tous les autres T-RPG en les reléguant à une place de seconde zone. Une fois de plus, Fire Emblem s’impose comme LA référence du genre, incontournable pour les amateurs de stratégie.


Après avoir cumulé 90h en 28 jours de jeu, il est temps que je vous parle du number one de l’année 2019 : Fire Emblem Three Houses !
Habituellement, je mets 80h en 2 mois intensifs de gaming. Autant dire que ce nouveau FE est chronophage et addictif. Exceptionnel aussi.
Par où commencer ? De nombreuses nouveautés, à commencer par le trait rouge qui anticipe lequel de vos personnages sera ciblé sur la map. Ça change complètement la stratégie ! Jusque-là, nul ne pouvait prévoir quelle unité serait attaquée. On réfléchissait en spéculant. Maintenant, tout est clair avec le nombre de dommages indiqué avec le trait lorsqu’on glisse sur la case ennemie. Donc, ça simplifie grandement les choses !
Cette fois, Tecmo Koei y a mis du sien. En plus de cette nouveauté, il implante les Tactiques. Indispensables contre les Monstres. Ces dernières brisent leurs boucliers pour pouvoir baisser leur défense et faire des dégâts normaux. Elles permettent de looter des matériaux sur les Monstres de cette façon et sont très utiles contre un cortège ennemi, qui ne peut donc plus bouger ! Ils peuvent riposter, mais toutes les stats sont réduites. Petit clin d’œil à la Capacité de Claude « Empêtrement » qui immobilise l’ennemi avant qu’il se casse à dos de Wyverne…
J’ai adoré l’ambiance Harry Potter. Mais tellement ! Vous choisissez votre Maison, il y en a 3 (la 4ème n’étant abordée que dans le DLC), mais comment dire, au lieu d’un château c’est un monastère qui a la même superficie. Des chouettes volent de partout et en décembre tombe le Bal de fin d’année… Oui clairement, ils étaient inspirés en mode Poudlard. (D’ailleurs j’ai décoré mon Bujo de Septembre sur ce thème ^^)
Initialement, j’avais très envie de suivre Claude. Mais Raphael est intimidant… Du coup j’ai rejoint Dimitri pour ma première partie. La petite équipe me plaisait bien. On s’attache forcément à tous les persos, on s’investit dans leur évolution, niveau, classe + liens. Et les dialogues peuvent briser toutes vos certitudes… Par exemple, je comptais épouser Félix ; mais après avoir craché son venin sur Dedue avec une xénophobie dont l’Inquisition l’aurait félicité et manifesté des sentiments très profonds envers Sylvain… J’ai laissé tomber.
Acceptez les dialogues entre votre avatar et vos persos dès qu’ils sont disponibles, car si vous les ratez, c’est mort pour augmenter votre rang ! Pour en revenir au mariage, n’ayant trouvé aucun héros qui me corresponde (et j’en ai recruté, mais Hanneman était trop vieux, Dedue trop musclé, Mercedes avec les cheveux courts a perdu en charisme et en douceur puis Félix préfère se faire fourrer) ; j’ai choisi de rester célibataire. Donc je ne peux pas évoquer ce point pour les Lions Saphir. En revanche, j’ai fini avec Claude dans ma partie des Cerfs d’Or. En gros : un plan fixe pour célébrer ça, puis il se casse aussitôt, quel romantisme !
Il y a des persos que vous aurez envie de baffer. En triple. Genre Sothis. J’étais bien contente quand… Hum, no spoil.
Le scénario, parlons-en ! Eh bien, il y a 4 voies. Donc 4 scénarios différents (à l’heure actuelle, il y en a un 5ème). Farrel a fait directement le scénario caché sans le savoir. Donc oui, il a un max d’infos sur l’univers. Chaque maison a une histoire différente et diamétralement opposée qui vous poussera à haïr vos concurrents. En empruntant une autre voie, idem. Par exemple, j’ai choisi les Lions de Saphir et j’ai appris certaines choses qui m’ont incitée à détester Edelgard. De même, Farrel a joué les Aigles de jais et a haï Dimitri, Rhea etc… Car ce qui se déroule d’une Maison à l’autre n’a rien à voir. Sans spoiler, dans ma partie (ainsi qu’avec Claude) il manque un œil à Dimitri. Dans la voie cachée, non. Il se passe des événements inédits. Les 4 scénarios se complètent. Autant dire qu’il y a une extrême richesse, couplée à une rejouabilité prometteuse, aguichante, avec une New Game+ aux petits oignons. L’idéal c’est de récupérer son rang d’enseignant A+ dès le début.
Votre Calendrier se découpe en Quartier libre, Séminaire, Batailles et Repos.
Quartier Libre : vous permet d’arpenter Garreg Mach, d’accepter des quêtes, ces dernières vous octroient des points pour débloquer les bonus des Statues. Elles sont 4 et offrent différents bonus, à vous de choisir ce qui vous intéresse le plus en priorité.
C’est ici que vous gérez votre Serre. Ne la négligez pas car votre cuisine donne un bonus pendant tout le mois durant vos batailles ! Pour ma part j’ai utilisé la recette ultime (+1 dans toutes les stats) pour les 2 dernières maps et je n’ai perdu personne, sans impulsion divine. Donc oui, ça vaut le coup.
Pêcher vous donne de la renommée, mais c’est chiant à la longue… Malheureusement, le Marchand des Ténèbres ne vend que des gros poissons.
Avec vos points, vous pouvez prendre le Thé avec vos élèves, pour ma part je préférais attendre leur anniversaire. Je les ai utilisés pour remonter leur moral au Réfectoire. (et ça augmente les Soutiens !) Sans ça, ils ne voulaient rien apprendre. J’ai également dispatché tous mes points manuellement. Avec un Parfait, vous pouvez donner un quart de plus.
Le Quartier Libre vous permet aussi de discuter avec les personnages. Parfois vous pourrez apprendre plein de choses.
L’idéal c’est d’inviter les persos à manger de façon intelligente, pour débloquer leurs saynètes (Rang A en combinant les élèves des autres Maisons uniquement en les recrutant, car sinon ils ne sont plus dans le Monastère lors de la deuxième partie du scénario). Elles vont boufferont plus de la moitié de votre temps de jeu, vous verrez… Car si vous recrutez du monde, ils discuteront sans arrêt !
La chorale augmente votre Foi, les Requêtes à la Cathédrale peuvent favoriser vos relations avec vos élèves si vous donnez une réponse satisfaisante. Et bien sûr, vous pouvez augmenter vos propres stats en recevant l’enseignement des autres.
Il y a des objets à ramasser un peu partout. Le flacon de laxatif de Claude, le bandage d’Hilda, le matériel de couture de Mercedes, le pantin en bois de Gilbert… Bref, en plus de trouver aléatoirement des vivres, matériaux ; vous pouvez récupérer les affaires égarées de vos élèves. Pour certains, on peut se poser des questions, comme pour le flacon de laxatif… Leur remettre ces objets booste leur motivation de 50 points.
En posant les Amiibos de Alm et Celica, à chaque Temps Libre je glane des objets rares (Thé de qualité, Breuvage etc). En New Game+ c’est ici que vous avez accès à la Tombe Sacrée. Elle fournit plein d’objets sympas comme un Écu Antimagie en début de partie, Anneau Vitesse, Clé de Coffre, Fruits, Poissons etc…
Séminaire : Vos élèves doivent avoir le moral pour en profiter pleinement. Par défaut, votre avatar participera à chacun d’eux. Très honnêtement, les Batailles rapportent bien plus et avec le Tutorat en seconde partie, ça avance bien plus vite. Toutefois, les Batailles étant répétitives, c’est un bon moyen de passer le temps et d’augmenter la motivation en Difficile.
Batailles : Elles dépendent de vos points d’activité. Les optionnelles sont gratuites en mode Normal, sinon c’est 1 point d’activité chacune. Ces points résultent de votre niveau d’enseignant. En A+ vous en aurez 3, ainsi que 10 points en Temps Libre.
Repos : Une fois que vous disposerez de l’Épée du Créateur, le seul moyen de récupérer de la durabilité, c’est de vous reposer. 5 unités par jour de repos. Car oui, vos armes ont une durée de vie limitée qui décline. Les Pierres d’affûtage permettent de restaurer la plupart des armes, ainsi que l’Acier Wootz, l’Acier Tamahagane, l’Acier Noir, le Cristal d’Arcane, le Mythril…
J’ai préféré réparer mes armes avec des pierres d’affûtage et de l’or, ça revenait moins cher. La Forge est très importante. Vous pouvez fabriquer des armes uniques. Bon, outre les armes rouillées capables de se transformer en argent ; il est possible d’obtenir des armes spéciales comme Hauteclaire, hache : 19 points de dommage. Arme légendaire. Bien entendu, tout dépend de votre niveau d’enseignant. Idem pour la Serre. Si vous vous en occupez bien, vous pouvez récolter des buff (Pomme d’Or etc). Sachant qu’Anna vous en vendra en nombre limité, ça vaut le coup.
Le Tutorat
Je vous déconseille de le faire en automatique. Prenez le temps de bien dispatcher vos points en révisant vos Objectifs juste avant pour déterminer comment vous voulez faire évoluer vos personnages. Parfois, leurs techniques spéciales (avec 3 étoiles) vous orienteront.
L’évolution de mes persos de 1ère partie :
Byleth : Moine/Prêtre/Évêque/Prophète.
Dimitri : Lord/Haut Lord/Grand Lord (évolue tout seul avec le scénario).
Dedue : Combattant/Chevalier/Chevalier Forteresse/Grand Chevalier.
Félix : Mercenaire/Bretteur {Danseur} La classe de Fossoyeur n’a pas servi.
Ash : Archer/Archer d’Élite/Chevalier Wyverne/Lord Wyverne (avec sa faculté pour ouvrir les coffres, bien pratique !).
Sylvain : Soldat/Cavalier/Paladin/Paladin Noir (capacité spéciale !).
Ingrid : Soldat/Chevalier Pégase/Chevalier Wyverne/Chevalier Faucon.
Annette : Moine/Mage/Enchanteur/Gremory.
Mercedes : Moine/Prêtre/Évêque/Gremory.
Flayn : Prêtre/Évêque/Gremory.
J’ai recruté d’autres persos comme Hanneman en Évêque Noir, mais j’ai trouvé Seteth en Lord Wyverne bien plus pratique. À savoir que le Maître Wyverne/Prince Écarlate est réservé à Claude, Lord Blindé et Impératrice à Edelgard.
La Classe de Mage Noir est singulière. Par exemple, quand Farrel a recruté Lysithea, il lui a attribué cette classe dans l’Empire, donc elle n’est pas réservée aux hommes. Mais en la jouant dans les Cerfs d’Or, elle ne peut prendre cette voie tandis qu’Ignatz si.
La Classe de Lord n’est pas disponible si Byleth (votre avatar) est une fille. Idem pour Maître de Guerre, réservé aux hommes, oui c’est ultra sexiste !
Points négatifs :
1) Ces putains de chien qui aboient dès qu’on marche près d’eux ! C’est d’un chiant ! (Je vous jure que je coupe le son dès que je me rends au marché et dans l’Abysse.)
2) Les tutoriels écrits trop petits. Heureusement qu’il y en a peu…
3) Le pourcentage de réussite pour passer à la classe supérieure est biaisé. Par exemple j’avais un personnage qui était à 72% de réussite si ma mémoire est bonne. J’ai réessayé 10 fois. J’en ai eu marre car le jeu a prédéterminé que non, ce n’était pas le bon moment ! Ce qui m’amène au petit…
4) …Les temps de chargement parfois longs… C’est casse-pieds.
5) Les saisons sont mises en scène dans les saynètes (arbres morts, neige, etc) mais pas dans l’Académie, c’est complètement con…
6) Byleth n’est pas personnalisable et surtout n’a pas de voix. Enfin si, il/elle parle quand il y a level up de niveau/maîtrise d’arme/classe. C’est tout… Ça donne l’impression de jouer un/une débile sociopathe qui peut parler mais ne le fait pas et surtout n’a que 4 expressions faciales : neutre, contentement, tristesse et colère. Et les 4 sans la moindre subtilité. Il n’y a que dans les cinématiques que votre avatar manifeste plus d’émotions…
Vous bénéficiez de tenues supplémentaires via le DLC, mais pas de personnalité pour autant.
Les musiques sont excellentes, épiques, magistrales. Certaines m’ont donné des frissons dans des moments critiques. Elles peuvent s’adoucir, guillerettes, dans l’Académie tandis que vos élèves se retrouvent parfois dans des situations cocasses. Ou devenir tristes. Oui, c’est la guerre.
Comme je le notais plus haut, les saynètes prennent un temps fou… Parfois l’envie manque quand ça s’enchaîne par dizaines parce que vous avez recruté des tas d’élèves dans votre Maison pour débloquer du scénario unique. Je sais par exemple, que Lysithea livre ses secrets à Edelgard quand elle est recrutée dans l’Empire. Bien souvent, ce seront des dialogues anecdotiques, voire drôles. Mais parfois vous aurez des surprises, alors prenez le temps de recruter du monde.
Et là, vous allez me dire : « Pas la peine, les repas à la cafétéria suffisent ! » Ouais, sauf qu’il y a une scission de 5 ans et que tous vos dialogues n’aboutiront pas au rang A si vous ne le faites pas. Puis recruter un élève évite de l’affronter dans le futur. C’est sympa quand même. Vous pouvez former des couples comme ça (Raphael-Bernadetta).
Dans ma 2nde partie, j’étais persuadée qu’Hanneman intégrait l’armée de lui-même. Du coup je me suis dit « Bon, je ferai les saynètes entre lui et Marianne en dernier, j’ai le temps. » Finalement, seuls Cyril et Seteth m’ont rejoint d’eux-mêmes… La loose…
Le 1er DLC avant la sortie des Loups de Cendre, genre 25 ou 30€ le mode Expert, 3 pauvres costumes, quelques escouades… Ça craint… Heureusement que la 4ème Maison rentabilise le tout…
Je trouve que les Classes manquent de diversité. Trop schématisées. Et finalement, votre Mage et votre Prêtre finissent Gremory en principe, donc bon. Les classes Ultimes sont risibles, il y en a trop peu. Seuls Fossoyeur et Gremory restent sans monture. Bof bof…
Les récoltes à la Serre pourraient être mieux détaillées, histoire de savoir en plantant quelle sera le meilleur combo de graines.
Je préfère de loin ma partie avec Claude, que je trouve beaucoup plus sympathique. L’atmosphère n’est pas lourde comme avec Dimitri. Beaucoup de bonne humeur. Puis ça reste le scénario le plus complet qui induit les Serpents des Ténèbres (Golon, Monica etc…)
En New Game+, vous avez accès à l’Égide de Sothis, qui augmente votre résistance à la Magie sur la map, 1 fois par combat. Ça peut être pratique.
J’ai adoré la mise en scène, rien que le menu avec le carnet, ça donne un cachet de fantasy très appréciable. On voit la carte du monde durant les Batailles. Mais pour le coup, j’aurais aimé en voir davantage. Je ne sais pas, plus de décors, les rendre vivants. Mais ce n’est que mon point de vue.
Dans ce FE, la pluie ne change rien en combat, ce qui m’a un peu surprise. Certaines maps mettent en scène du brouillard, il y a le désert qui ralentit les unités montées comme d’hab ; mais je n’imagine pas une armée se battre aussi aisément sous la pluie. Bon, c’est un détail.
Mais un reproche : les décors qui bougent durant les dialogues… J’ai une motion sickness handicapante, les gars… À force, ça me donne la nausée…
Je crois que j’ai fait le tour de tout ce que j’avais à dire. Ce FE m’a énormément inspirée et j’ai créé le Professeur Helbman de la Maison du Cerf Automnal en hommage à Hanneman. J’ai vraiment voyagé avec lui. Juste dommage qu’avec Dimitri, l’atmosphère périclite autant.
Parenthèse : si vous finissez avec Rhea, c’est sacrément incestueux…
Fire Emblem Three Houses est vivant, avec des personnages très variés, un bon gameplay, des heures et des heures de plaisir. Que vous soyez fan de la saga ou non, vous adorerez cet opus, le meilleur de la série.
***Concernant le DLC des Loups de Cendre*** Bon, je n’aime pas trop payer les DLC, je suis contre. Mais là il s’agissait aussi d’une histoire additionnelle, d’une Maison annexe.
Alors… Il y a 6 Chapitres, vous ne pouvez pas faire monter le niveau de vos armes ni changer de classe. Vous disposez des 4 persos respectifs de la Maison : Yuri, Balthus, Constance et Happi. Ainsi que de Claude et Hilda, Dimitri et Ash, Edelgard et Linhardt. J’avoue que j’ai dû m’y reprendre pour le dernier boss…
Sans déconner ? À chaque tour, il crée des illusions de lui-même qui sacrifient leurs pv pour le régénérer. Régulièrement, il lance un vortex qui disperse toute l’armée en enlevant 10 à 16 points de vie à chacun. Maintenant, essayez d’imaginer qu’il faut 2 à 3 persos pour tuer les doubles et que seul Linhardt heale. Parce que oui, il est bien indiqué que Byleth a des sorts de soin, sauf que l’interaction est impossible sur le terrain… Bug de jeu ?
J’y allais à coups de Tactiques, j’ai merdé. Ce n’est pas la solution. Okay, je vous la donne. Envoyez Dimitri et utilisez sa compétence Brise-Monstre et posez-vous plus loin. Balthus fait de gros dégâts avec ses griffes spéciales ensuite. Edelgard est top, mais lente. J’étais très frustrée de ne pas avoir Célérité, qui m’a servi dans toutes mes parties…
Les doubles sont de plus en plus puissants à mesure que les barres de vie du boss s’amenuisent. C’est scandaleux. Bon, j’ai mis un après-midi à finir, vu que j’ai dû recommencer après avoir perdu trop d’unités. Ensuite : 0 mort avec ma technique.
D’un point de vue scénaristique, ce n’est pas la folie. On évoque Sitri, la mère de Byleth, on s’attend à découvrir tellement plus… Et en fait non. Je suppose qu’ils prévoient les grosses révélations dans un autre DLC, ce qui m’agace passablement…
Hormis cela, j’ai passé un bon moment et l’objet à récupérer dans le scénario après avoir fini cet opus est juste cheaté. Il permet de répliquer aux attaques peu importe la distance, sauf les trébuchets, tout en ignorant les sensibilités. Bon jeu !