Dragon Age : Inquisition
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Date de sortie : 18 Novembre 2014
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Support du test : Ps4
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Date du test : Avril 2018
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Dragon Age: Inquisition prend place en Thédas, le monde fantastique dans lequel les deux jeux précédents se déroulaient. Le jeu couvre un territoire géographique plus grand que ses prédécesseurs, avec une carte décrite comme quatre à cinq fois la taille de Férelden. Les développeurs ont annoncé que cet épisode serait probablement plus « français » (le jeu est centré sur la terre d’Orlaïs qui est inspirée de la France). À la suite des événements décrits dans le roman Dragon Age: Asunder, une guerre civile éclate en Orlaïs entre les loyalistes du parti au pouvoir (fidèles à l’impératrice) et une puissante faction noble dirigée par le cousin de celle-ci. Simultanément, le Cercle des Mages s’est révolté à la suite des événements de Dragon Age 2, et l’Ordre des Templiers a fait sécession de la Chantrie afin de mener sa propre guerre civile contre les mages.
6/10
Introduction :
Ah Dragon Age… le renouveau du RPG, mes amis ! Avec le recul que nous avons désormais, est-on en droit encore de douter sur le fait qu’il est à l’origine de la vague d’ancien soft revenu d’entre les morts ? Aurait-on réellement eu droit à la suite de Torment, à Pillar of Eternity ou même à Divinity : Original Sins sans le succès du premier Dragon Age ?
Je ne vais pas vous mentir : je suis fan de la série. Oui, même du 2, qui était un régal en jouant un magot. Alors Quid de ce troisième opus ? Est-il le digne successeur d’une saga unique et marquante ?
Graphisme :

Scénario :
Digne continuité du second, ce troisième volet se galvaude de bien des histoires annexes faisant la lumière sur les événements des précédents opus, tout en apportant sa propre pierre à l’édifice. Très long et prenant, il demeure cependant assez convenu, passé le premier tiers du jeu. Mais les choix et les possibilités offertes au joueur sont immenses, et donc toujours aussi plaisantes.

et après avoir explosé l’arbre de compétences ?!
S’en suit une frustrante déception, faite d’allers et retours totalement inutiles, de quêtes annexes oubliables en mode « fedex », et autres subtilités pour prolonger artificiellement une aventure déjà bien bouclée… Pourquoi ? Les gars, « plus c’est long, plus c’est bon » ce n’est valable que pour le sexe, hein… Au bout de 10h, je suis déjà bien satisfait d’un jeu. Pas besoin d’en donner plus ! Au pire, vous bouclez la quête principale et vous proposez une grosse partie « endgame »…
Bande-Son :
Mitigée. Vraiment. Autant j’adore la plupart des osts, autant je n’en écoute en dehors du jeu que 2 ou 3. Les autres sont de bonnes compositions, mais clairement oubliables.
Gameplay :

comme des dingues. Et franchement, ça passe. Large.
Pour le reste les allers-retours sont trop longs, le craft inintéressant (bien que voir les modifications sur l’équipement soit cool), et le soft ne prend jamais aucun risque en proposant des mécaniques de jeu différentes. Non, c’est raté. Clairement.
Conclusion :
A-t-on atteint les limites du jeu-vidéo ? C’était déjà la question qu’on se posait à la sortie du jeu. En 2014. Et pourtant on continuera à nous sortir des jeux du même acabit. Trop longs, trop vides, trop… tout.
Je n’accablerai cependant pas directement Inquisition, qui a clairement été le premier à s’engager sur cette voie périlleuse… Avec pas mal d’échecs à la clef. Je trouve dommageable qu’il faille s’orienter vers la scène indé pour vraiment ressentir le plaisir de jouer, et non de « regarder un jeu ». Inquisition n’en reste pas moins un bon titre, plaisant à jouer, tant que vous avez BEAUCOUP de temps à perdre…
7/10
J’y ai joué il y a pas mal d’années maintenant. Juste le début car les open worlds et moi on n’est pas copains. J’aime quand c’est linéaire, de façon à ne pas me perdre. (Oui je me perds comme Ryoga dans Ranma 1/2.)
Le doublage vf était bon, les choix narratifs également. J’ai bien aimé personnaliser mon avatar comme je le voulais. C’est plaisant.
Mais ça s’arrête là pour moi.