J’ai découvert Désenchantée grâce aux pubs Youtube. Je sais, on s’en fout, mais pour une fois que ça sert à quelque chose, je tenais à le signaler. Voilà, c’est fait. Maintenant, passons à la critique !
Désenchantée est un dessin-animé américain très typique. Forcément, par les papas des Simpson et de Futurama, il ne fallait pas s’attendre à autre chose. Concrètement, on est BEAUCOUP plus proches d’un Futurama médiéval que des Simpson. Et heureusement, vu que je suis fan de la première, et que la seconde me saoule très vite.
Pourquoi ? Simplement parce que Futurama est loin d’être politiquement correct, là où la seconde est bien plus sage. Trop, même.
Désenchantée surfe donc sur une vague sauvage, dans un esprit proche d’un South Park sans pour autant fondre dans une vulgarité excessive. Enfin… Reprenons les bases, si vous ne connaissez pas. Ce sera sans doute plus simple :
Désenchantée nous narre donc l’épopée épique de Bean, princesse de Dreamland, un royaume magique aux confins d’une foret enchantée. Le problème de Bean, c’est qu’elle n’a jamais supporté la mort de sa mère et le remariage de son père avec une vipère suisse. Littéralement. Elle sombre donc dans l’alcool, désireuse de trouver un royaume où tout le monde serait heureux…
Oui, mais non. Dreamland, c’est pas un conte de fée. Elle sera accompagnée par un démon et un Elfe, sorte de matérialisation de sa conscience fluctuant entre bien et mal. Bien entendu, Elfo (le gentil) s’en prendra plein la gueule et virera pochetron et drogué ; tandis que Luci, le démon, s’en donnera à cœur joie pour faire prendre à Bean les pires décisions possibles et imaginables.
Mais qu’en ai-je pensé, au final ? De suite attiré par le graphisme « Futuramesque », j’ai regardé du coin de l’œil les 4 premiers épisodes. C’était cool, mais sans plus. Mais à partir du 5e, on sent que les scénaristes ont totalement lâché le politiquement correct pour s’engouffrer dans les strates de l’Enfer. Ça découpe des têtes, ça fait cuire des rois, ça déclenche des guerres. L’humour noir est omniprésent, irrévérencieux, cruel, sadique. Et moi, j’adore.
Tout le monde en prend pour son grade : les Vikings Belges, les Vipères Suisses, les blancs, les noirs, les religieux, les handicapés… On est dans une série irrespectueuse, comme on les aime.
Vraiment dommage que cette première saison soit coupée en deux, et que le hiatus de mi-saison made in Netflix durera une partie de 2019… parce que j’en aurais bien repris une tranche !
Au final, j’ai passé un excellent moment, bouffé les 11 épisodes en 2 jours, et j’y reviendrai. Désenchantée est arrivée en une demi-saison à rentrer d’office dans mes cultes, que je verrai à m’en faire vomir. Grande réussite donc, et vivement la suite !