Contes et nouvelles, Tome 1

Auteur : Léon Tolstoï

Date de publication : Inconnue

Date de lecture : Novembre 2019

Genre/Thème : Philosophie, Religion, Littérature russe

Nombre de pages : 556

   Recueil de nouvelles de Léon Tolstoï.

Pas de note
0/10

   Pas lu.

7/10

        Mon 1er Tolstoï ! Je prévoyais de le lire depuis longtemps déjà. Né en 1928, ce penseur Russe a marqué son temps grâce à ses idées moralisatrices. Voltaire et Rousseau l’ont inspiré et ce grand homme a laissé des perles de justesse qui nous remettent en question.

       Je le trouve trop axé dans la religion et n’adhère pas à toutes ses idées, fondées essentiellement sur la Bible. Toutefois, force est de constater qu’il y a une réelle bienveillance, une leçon de vie que l’on retrouve ici.

       J’ai beaucoup aimé l’histoire de la poule qui a pondu ses œufs chez les voisins, servant d’élément déclencheur dans une guerre destructrice qui a fini par incendier la demeure. Le petit vieux répétait que cette querelle devait prendre fin, mais nul ne l’a écouté et chacun est allé de plus en plus loin.

       J’ai appris en le lisant ce qu’est un Knout, soit un fouet à barbelés, aux embouts métalliques, destiné à déchirer la chair. Ils ne rigolaient pas les Russes… Ils pouvaient sanctionner pour pas grand-chose. Je me suis enrichie en vocabulaire, en culture, en traditions, et ça m’a permis aussi de réfléchir.

       Ce livre est gratuit sur Amazon, donc profitez-en !

Extraits

   « Ce n’est ni de la faim, ni de l’amour, ni de la méchanceté, ni de la peur que viennent tous nos malheurs : c’est de notre propre nature que vient le mal ; car c’est elle qui engendre et la faim, et l’amour, et la méchanceté, et la peur.« 

 

   « Le tsar lui dit :

   – Allons au marché, tu me montreras celui qui t’a trompé.

   L’homme retourna sur ses pas et désigna le marchand. Le tsar fit peser la viande devant lui ; la tromperie était manifeste.

   Le tsar dit à l’homme :

   – Eh bien ! à quelle peine veux-tu que je condamne le marchand ?

   – Ordonne qu’on prélève sur son dos la quantité de chair dont il m’a fait tort.

   Le tsar dit :

   – Soit, prends mon couteau et tranche une livre dans le dos du marchand. Mais prends garde que le poids soit exact ; si tu enlèves plus ou moins d’une livre, tu en répondras.

   L’homme ne répondit pas et s’en retourna chez lui. »

Fermer le menu