Conception 2 : Children of Seven Stars
Conception 2
Children of Seven Stars |
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Date de sortie : 22 Août 2013
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Support du test : PsVita
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Date du test : Juillet 2018
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Le monde d’Aterra est envahi par de nombreux monstres sortant de « failles de poussière ». Vous êtes son seul espoir, grâce au don de la Déesse qui vous permet de créer les Enfants des étoiles, les seuls combattants capables de vaincre ces monstres et de sauver le monde.
4/10
Sont parfois bizarres, ces Japs. Ils arrivent à créer des jeux-vidéo mirifiques et oniriques, des univers enchanteurs et des concepts exceptionnels qui changent la vision même du monde et de ses possibilités. Et parfois… parfois ils sont juste… Japonais.
Graphismes :
Tout commençait pourtant très bien, vraiment ! Au lancement, le jeu est vraiment beau, chamarré, digne d’un bon animé ou d’un jeu s’y référant. Tout s’enchaîne très vite entre séances de dialogues animés (et doublés) et cinématiques du plus bel effet. Clairement rien à dire de ce côté-là !
Et puis les donjons arrivent… enfin LE donjon, pour être plus précis. On traverse à l’infini les mêmes salles, on rencontre les mêmes ennemis… Tout est visuellement copier-coller dans les phases de gameplay, sans un pet d’originalité…
Bande-Son :
Tout est doublé en anglais, ce qui est déjà mieux que rien (même si je préfère quand les jeux à l’ambiance « animés » utilisent un doublage jap). Sur ce point-là, rien à dire. De même, les musiques et l’ambiance sonore générale servent bien le jeu.
Mais à nouveau, j’insiste sur les voix Japs. Vu le contenu « osé » du jeu, je pense que j’y aurais bien plus pris plaisir (hum…) si j’avais pu être gratifié d’un « Yamete Kudasai » ou deux…
Scénario :
Euh… arf… Donc à partir de là, on arrive dans une zone interdite aux moins de 18. Parce que bon, je ne sais pas trop sinon comment expliquer tout ça…
Euh… essayons de rester sérieux, voulez-vous ?

Donc votre héros déborde de puissance. L’Éther. Mais vraiment, il a la plus grosse (quantité) que le Centre n’ait jamais vu (texto dans le jeu, hein). Du coup, il va pouvoir facilement… s’unir… à des jeux filles « très sexy » (encore une fois, je cite le jeu !) pour créer des… enfants des étoiles.
L’union se fera dans une grande salle, entourée par des vieux, et consistera dans une cinématique digne des plus grandes magical-girls où la fille (entourée de lumière) deviendra… nue et touchera du bout des doigts votre héros.
Et pouf ! Les enfants viendront au monde !
Enfin « enfants »… c’est vite dit. Ce sont des PJs aux graphismes SD avec différentes classes qui vous aideront au combat. Et… hum… plus votre affinité avec votre « partenaire » sera élevée, plus les stats de ce « compagnon » seront élevées…
Voilà voilà… Va donc falloir BEAUCOUP bais…euh…s’unir… avec les différentes chauda…euh… héroïnes… pour réussir à avoir la meilleure équipe possible et sauver le monde.
Oui, je sais : être un héros demande beaucoup de sacrifices.
Gameplay :
Eh bien, si vous avez lu ce qu’il y a au-dessus, vous avez tout compris : le jeu va se découper en deux « phases » : l’une dans la cité étudiante, où vous allez devoir draguer comme un porc les plus jolies (et accessoirement les plus fécondables) pour faire des gosses par paquets de cinquante ; et l’autre dans le donjon.

Rapidement, on tourne en rond et on se fait chier comme un rat mort. Le jeu ne joue jamais la carte du politiquement incorrect, reste continuellement sur des sous-entendus graveleux et malhabiles, sans pour autant appeler un chat un chat. Du coup non, on en veut plus ou rien. Côté RPG, c’est la même chose : un échec cuisant et totalement inintéressant qui veut se la jouer « Persona », mais en contrefaçon hongkongaise de piètre facture.
Conclusion :
Conception 2 m’avait avant tout attiré pour son côté D-RPG japonais assez sympatoche, pour ses graphismes de belle facture, et un peu (aussi) pour son côté romance qui m’amusait beaucoup. J’espérais vraiment pouvoir tomber sur un « Visual Novel » nouvelle génération, voire
révolutionnaire… pas sur un hybride « film de cul M6 / film d’aventure allemand à petit budget ».
Surfant beaucoup trop sur le côté gras mais « habilement » dissimulé sous des paroles trompeuses (le jeu abuse de synonymes tendancieux et de petites phrases bien placées jusqu’à ressembler à Robert, routier macho qui joue à « dis camion » avec ta belle-mère) ; le soft ne sait jamais où se positionner et finit par certes tout faire, mais en mal.
Il faut cependant lui reconnaître ses graphismes et ses animations, ses doublages et, surtout, la prise de risque.
Il ne me tente pas du tout !