Vous êtes un Exilé, condamné sur une terre sauvage et cruelle, transformée en prison à ciel ouvert pour les pires criminels du monde.
8/10
Introduction :
Après une interminable phase en Early Access, Conan : Exiles est enfin sorti de son mutisme pour arriver sur nos chères plateformes.
Alors, en tant que fan absolu du Cimmérien, et le jeu sortant officiellement le mois de mon anniversaire, je ne pouvais dignement passer à côté. Me voilà donc en possession de ce qui devrait être l’expérience absolue de l’un de mes protagonistes favoris, dans un genre que j’affectionne particulièrement. Le pari est-il réussi ?
Graphismes :
Sur le plan visuel, Conan : Exiles s’en tire relativement bien. De grands environnements, un travail artistique aux petits oignons, c’est un plaisir pour la rétine et une expérience unique ; de jour comme de nuit.
Côté biomes, ils sont très diversifiés et bénéficient tous d’un soin artistique très poussé. Non, franchement : Funcon ne s’est clairement pas foutu de nous sur ce point et a utilisé toute son expérience du MMO Age of Conan pour nous pondre un jeu tout simplement beau.
Bande son :
Quelques thèmes dans l’esprit Conan, beaucoup de titres pour ponctuer l’ambiance ; mais peu sont réellement transcendants. On sent que bien souvent, l’inspiration est très Polidourisienne. Là encore, un point très agréable…
Scénario :
Le timbre poste habituel de ce genre de jeu sandbox. C’est à vous d’écrire votre propre histoire. Les PNJs non hostiles se comptent sur les doigts d’une main de lépreux, et les quêtes annexes sont tout aussi rares.
Gros point fort pour les nombreux esprits du passé et autre textes à trouver, qui donnent un peu de profondeur à un jeu qui en manque cruellement.
Gameplay :
Conan : Exiles est un jeu de survie / sandbox dans lequel vous allez devoir faire votre trou. Clairement, dès les premières secondes, on comprend que le jeu ne vous veut pas du bien. Tout au contraire, d’ailleurs. Il vous déteste, et vous le fait savoir dès les premières secondes.
Survivre vous demandera du temps, de l’expérience, et une bonne dose de fuite. Vous allez bâtir, vous battre, perdre. Recommencer. Encore et encore. Jusqu’à ce qu’enfin… bien à l’abri derrière vos hautes murailles, dirigeant une armée d’esclaves, vous subissiez les affres de la Purge.
Conan : Exiles est un jeu exigeant, difficile et contraignant. Clairement pas une sinécure, mais une réussite en tous points.
Conclusion :
Conan : Exiles aurait pu être dans mon top. Il aurait sans doute dû l’être, à bien des égards… s’il n’était pas si orienté multi-joueurs. Malheureusement, en solo l’intérêt est trop limité, au point d’en devenir trop frustrant et redondant pour être plaisant sur le long terme.
Le second point négatif vient de son côté « jeu service » qui impose clairement l’achat des DLCs pour obtenir un quelconque intérêt. Et ça, c’est pas bien. Surtout quand ces fameux DLCs coûtent la peau du cul…
0/10
Je ne suis pas fan du tout de l’univers, jamais accroché. Donc non, le jeu ne me tente pas.