Ceux qui me lisent savent que j’admire beaucoup Frédéric Lenoir. En plus d’avoir une plume vraiment exquise, sa philosophie est admirable, saupoudré de connaissances historiques fort instructives.
Cette fois, il s’agit d’un conte, agrémenté de jolies illustrations. L’amour est le thème principal de ce livre. Une Sorcière maudit la Reine qui meure en couches. Elle prédit que son fils ne connaîtra jamais l’amour, son cœur à jamais prisonnier dans une gangue de glace. Le Prince grandit et en effet, ne connaît pas ce sentiment. Quand sa nourrice meure, il ressent un peu de peine à l’idée de ne plus pouvoir profiter de sa compagnie, mais guère plus.
Maître Zhou lui fait savoir qu’il n’y a qu’une seule femme au monde qui pourra le délivrer de ce mal en faisant fondre le cristal, qu’il la reconnaîtra au premier regard, mais que ça lui causera une immense souffrance. Le Prince organise des bals, sans succès, puis après un an de rencontres diverses issues de tous les Royaumes, il se met en route. Puisque cette fille n’est pas noble, il la trouvera forcément dans le bas peuple. Il rencontre une sorcière puis un scarabée. Chaque chapitre apporte de petits enseignements essentiels.
Je m’interroge toutefois. Si le Prince n’avait pas découvert la vérité à la fin, se serait-il tout de même marié ? C’est assez étrange ma fois… La finalité, je ne la consignerai pas pour vous garder la surprise.
J’ai beaucoup aimé ce conte, joliment illustré. L’orthographe est impeccable et c’est bien écrit. Un régal !