Après le Tome 11, tellement pourri que j’ai décroché la saga pendant un an ; j’ai essayé de lui accorder une chance. Après tout, j’ai toujours adoré l’Épouvanteur. Sliter était une erreur de parcours.
Ce tome-ci se concentre sur Alice. Alors, bien sûr il y toujours des résumés. Trop… Et l’idée de retrouver d’anciens ennemis déjà vaincus dans l’Obscur, je trouve ça moyen. C’est l’effet Toriyama comme me disait Farrel à ce sujet. Mais sérieux, c’est vraiment limite de l’utiliser à outrance… « Ah tiens, voilà Mère Malkin et Tusk, vaincus dans le Tome 1, Morwène avec son œil sanglant, Betsy Gratton etc etc… » Ah, et il y a aussi des gentils, tant qu’à faire. Donc la Lamia Wind en fait partie.
Bon, à part ça, j’ai passé un excellent moment. C’est gore comme il faut avec cette ambiance à la Erzähler que j’aime beaucoup. Alice est intéressante, sa puissance est colossale, mais chaque sort la corrompt un peu plus, même quand il s’agit de guérison.
Il y a trop de combats dans ce tome, c’est dommage. Et certains sont limite bâclés pour rentrer dans les normes numéraires adéquates de publication. Je pense à Belzébuth et Tanaki. Bonjour, au revoir ! Dans ce cas, à quoi bon les mettre en scène ? C’est limite insultant…
Bon, ces détails m’ont sortie du livre. Cela dit, il se lit très vite. Addictif, très bien écrit (ou très bien traduit). Créatif, de belles idées. Bien meilleur que l’opus précédent.