Un manga qui m’a paru prometteur. Acony me fait penser à Mercredi de la Famille Addams. Oui enfin, sans aller jusqu’au bout… Les planches sont très gothiques, elle aime jouer avec les animaux à l’aide de ses instruments fétiches mais n’a pas cette morgue naturelle. Je pense que Kei avait vraiment la passion pour cette petite histoire, mais il l’a laissée en suspens pendant un an entre le tome 2 et 3 et je vous assure qu’on décroche à partir de là…
Oui, même l’auteur a oublié sa propre histoire… Ça craint, pas vrai ?
Je peux comprendre que quand on bosse sur un autre projet on zappe complètement les personnages, l’univers, l’intrigue… Mais il faut justement tout relire pour ne pas perdre le fil ! L’histoire était top au début. Une vieille maison abritant toutes sortes d’individus reliés à la bâtisse d’une manière ou d’une autre. Le scénario principal : pourquoi Acony ne vieillit pas ? Et paf, la pause d’un an. Le retour avec des petites histoires qui deviennent chiantes. Un volume écrit pour boucler l’histoire, sans envie… C’est clairement l’impression que ça donne. Ou alors il essayait de s’y plonger sans succès…
Et c’est tellement dommage ! Car il a travaillé ses personnages. J’aime beaucoup sa patte graphique. J’avais aimé Les Lamentations de l’Agneau à l’époque, une histoire vampirique de 1997.
En bref, c’est un auteur qui a beaucoup d’imagination et un très joli coup de crayon. J’étais vraiment dedans, jusqu’à cette scission. J’ai quand même insisté en me disant qu’il allait forcément